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Le Liban en attente de son président
SEPTIÈME REPORT DE L'ELECTION DU CHEF DE L'ETAT
Publié dans L'Expression le 08 - 12 - 2007

Malgré la présence des députés au Parlement, la séance électorale a été à nouveau reportée mardi.
La séance consacrée à l'élection du président libanais a été reportée, hier, pour la septième fois, au mardi 11 décem-bre, a annoncé le porte-parole du président du Parlement Nabih Berri. «Le président du Parlement a décidé de reporter la séance consacrée à l'élection du président vendredi, au mardi 11 décembre à midi» locales (10h00 GMT), a annoncé à la presse au siège du Parlement à Beyrouth le porte-parole qui lisait un communiqué du bureau de M.Berri. Il s'agit du septième report de la séance parlementaire depuis le 25 septembre, alors que le Liban est depuis deux semaines sans chef de l'Etat.
Les députés se sont cependant rendus hier au Parlement pour élire un nouveau président du Liban, où la magistrature suprême est sans chef depuis deux semaines, mais la séance a été reportée une septième fois, les deux camps rivaux qui se sont livrés à des tractations de dernière minute ne sont pas parvenus à un compromis.
Les députés de la majorité parlementaire pro-occidentale et de l'opposition soutenue par Damas sont arrivés sous haute surveillance vers le siège du Parlement, au centre de Beyrouth. A moins d'une heure de cette séance, la confusion régnait, bien que le chef d'état-major, le général Michel Sleimane, soit devenu un candidat présidentiel acceptable par tous. Les tractations achoppaient sur le mécanisme de l'amendement constitutionnel qui constitue une condition impérative pour porter Michel Sleimane à la présidence. «On se dirige en principe vers l'amendement mais il reste à éclaircir certains points», affirmait alors Moustapha Allouch, député du Bloc du Futur présidé par le chef de majorité Saâd Hariri. «Nous ne sommes pas encore parvenus à un accord sur l'amendement», a indiqué de son côté Simon Abi Ramia, conseiller d'un des piliers de l'opposition, le chrétien Michel Aoun.
C'est dire l'imbroglio entourant l'élection du futur chef de l'Etat libanais, les parties demeurant sur des positions rigides. Des responsables de la majorité et de l'opposition avaient indiqué dans la nuit de jeudi à vendredi que l'amendement allait être adopté vendredi (hier), sans écarter toutefois la tenue de l'élection dans la foulée. Cela n'a pas été cependant le cas, la séance ayant été reportée au mardi prochain. L'amendement est une condition sine qua non pour l'élection du chef de l'armée, car, en vertu de l'article 49 de la Constitution libanaise, il est interdit à un haut fonctionnaire de devenir chef de l'Etat, sauf s'il démissionne de son poste deux ans avant l'élection. Les experts juridiques indiquent qu'il y a deux solutions pour amender la Constitution: soit le gouvernement soumet au Parlement un projet de loi en ce sens pour approbation, soit une pétition signée par dix députés est soumise au Parlement, puis au gouvernement. Or, l'opposition refuse ces deux solutions, car elle considère le gouvernement soutenu par l'Occident comme «illégitime», depuis la démission il y a un an de ses six ministres, dont cinq chiites, pour réclamer plus de portefeuilles ministériels. Le Liban est sans président depuis le 24 novembre, après le départ du président Emile Lahoud. La séance parlementaire consacrée à l'élection a été ajournée déjà six fois depuis le 25 septembre. En plus de la question de l'amendement, les négociations ont buté ces derniers jours sur la composition du futur gouvernement, l'opposition réclamant de savoir le nombre et la nature des portefeuilles ministériels qui lui seront octroyés.
Le chef de l'armée ne s'est pas déclaré candidat mais au Liban, il n'est pas obligatoire de faire acte de candidature pour devenir président. Le général Sleimane, 59 ans, a été nommé commandant en chef des forces armées en 1998, lorsque la Syrie était encore la puissance de tutelle au Liban. Bien que certains l'accusent d'être un allié de Damas, il est resté neutre tout au long de la crise autour de la présidentielle. Il s'agira du deuxième président militaire depuis l'indépendance du Liban en 1943. La Constitution a été amendée trois fois après les accords de Taëf qui ont mis fin à la guerre civile (1975-1990). Le premier amendement visait à proroger le mandat du pro-syrien Elias Haroui, le deuxième, à élire l'ancien chef de l'armée, Emile Lahoud et le troisième à prolonger le mandat de ce dernier. Le mandat du président est de six ans non renouvelables. Les trois amendements avaient été imposés par la Syrie, ancienne puissance de tutelle.


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