Cette année, les cours ont été généralisés aux deux autres cycles. Les établissements scolaires à travers le territoire national sont ouverts depuis samedi aux élèves des trois paliers souhaitant bénéficier de cours de soutien. Pour améliorer le niveau de l'élève, des études surveillées en classe, des révisions et des devoirs en groupe sont dispensés. L'encadrement de ces élèves est assuré par les enseignants des établissements tout en donnant la priorité aux matières essentielles de chaque filière. Cette année, les cours ont été généralisés aux deux autres cycles, à savoir le primaire (5e et 6e années) et le moyen (4e année). «Nous avons introduit ce dispositif au niveau de la 6e année pour marquer une halte et évaluer le degré d'assimilation des langages fondamentaux par les élèves, à savoir le calcul, la lecture et l'écriture», avait expliqué dernièrement le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, M.Boubekeur Khaldi. Il avait reconnu que les élèves trouvent des difficultés dans certaines matières, notamment les maths et le français. Pour rappel, une étude d'évaluation a été réalisée par le centre d'orientation scolaire de la circonscription administrative de Sidi M'hamed sur les résultats des examens de la session de mai 2006-2007 du cycle primaire. L'étude révèle que 192 établissements scolaires ont enregistré des résultats négatifs en langue française à Alger, comparativement aux autres établissements. Les mathématiques viennent en deuxième position des matières dans lesquelles les élèves ont obtenu de mauvaises notes et ce, au niveau des 144 établissements, suivis par la langue arabe dans 141 établissements. Parmi les recommandations émises par l'étude, la nécessité de faire une comparaison des résultats obtenus par les élèves en identifiant les carences dont ont fait état les élèves depuis le début de l'année et tenter de les combler en initiant les élèves aux questions posées lors des examens de fin d'année. Ainsi, les cours de soutien visent essentiellement l'amélioration du niveau de rendement des élèves. Il s'agit aussi de mettre un terme à la déperdition scolaire. Le dispositif permettra ainsi aux candidats du baccalauréat, du BEM et de sixième année de s'imprégner des méthodes de résolution des sujets posés en pareilles épreuves. L'année dernière, les cours de soutien étaient programmés les lundis et jeudis après-midi, à raison de 3 heures par séance.