Une mesure qui vise à freiner le phénomène de la sous-location. L'Office de promotion et de gestion immobilière a ouvert une enquête pour débusquer les «revendeurs» par promesse de vente et les sous-loueurs, a indiqué le directeur de l'Opgi de Béjaïa dans un point de presse. Une mesure qui vise à freiner le phénomène de la sous-location touchant des milliers d'unités d'habitations et de locaux à usage commercial sur le territoire de la wilaya. Alors que la loi même interdit la sous-location, les responsables de l'Opgi semblent se rappeler que ceux qui ont bénéficié d'un local commercial ou d'un logement doivent les exploiter eux-mêmes ou les habiter et non les sous-louer. Cette pratique, qui reste légion, engrange d'énormes bénéfices aux propriétaires et locataires. Par ailleurs, 3100 logements sur les 5000 entamés depuis l'année 2004 sont livrés par l'Opgi de Béjaïa, avons-nous appris auprès de son premier responsable. Ce même office se dit en mesure de livrer le restant de ce programme avant la fin de l'année 2009. Une performance, si l'on considère les arguments avancés quant au manque d'entreprises de réalisation. Ce programme s'articule autour de 2600 unités sociales, 1230 sociaux participatifs, 400 logements Fnpos et 600 autres dans le cadre de la résorption de l'habitat précaire. «C'est exceptionnel» qualifie-t-on au vu de la situation qui caractérisait il y a cinq ans cet office. Pour atteindre cette performance, 54 entreprises de wilaya et 25 bureaux d'études ont été mobilisés par le promoteur public. 1000 logements sociaux et 334 LSP sont en cours de réalisation à Sidi Ali Lebhar. 851 autres ont été attribués en 2007. Tandis que 720 demeurent au niveau des commissions de daïra. Sur 390 acquéreurs au lotissement LSP de Tala-Ouamane, seuls 39 ont honoré leurs traites. C'est pourquoi le retard dans la livraison. Des mises en demeure ont été adressées aux récalcitrants allant même jusqu'à introduire des actions en justice. Ce qui pénalise, il va de soi, les acquéreurs ayant honoré leurs traites dans les délais. Ces derniers n'ont pas manqué de réagir lorsque la promesse de livraison, fixée pour le 15 septembre, n'a pas été respectée. A l'Opgi on invoque les risques qui pèseraient sur les autres habitations.