Des milliers de «revendeurs» de logements et de locaux par «promesse de vente» et autres «sous-loueurs» viennent d'être «cernés et recensés» par l'Office de promotion et de gestion immobilières de Constantine, a indiqué lundi le directeur de cet office. Ayant eu vent de plusieurs cas de sous-location opérés par certains locataires et propriétaires d'unités d'habitation et autres locaux commerciaux, l'Opgi a procédé à l'ouverture d'une investigation pour mettre à nu toutes ces pratiques illégales, a révélé M.Nasreddine Azem. Des brigades de contrôle, constituées et dépêchées sur le terrain par l'Opgi, jalonnent régulièrement les biens de l'Opgi «suspectés» d'avoir fait l'objet de transactions illicites, a ajouté le même responsable. Des plaintes ont été déposées à l'encontre de ces «partenaires indélicats» qui ont fait fi de la réglementation en vigueur et qui n'ont pas hésité à «modeler à leur convenance les textes de loi avec la complicité de certains notaires», a-t-il encore souligné. Cette action de l'Opgi qui vise à freiner le phénomène de la sous-location, laquelle s'est propagée sur le territoire de la wilaya de Constantine d'une manière «excessive», ne s'est pas seulement limitée aux procédures juridiques. Les services de l'office sont allés plus loin, procédant, à titre d'exemple, à l'expulsion pure et simple d'un sous-loueur résidant dans la commune de Béni H'midène, a fait savoir ce responsable. Par ailleurs, des actions «résolues» pour «traquer et débusquer» les bénéficiaires de locaux commerciaux attribués à la nouvelle ville Ali-Mendjeli sans jamais lever les rideaux, vont être mises en application «incessamment», a également indiqué ce responsable, assurant que les premiers contrevenants sont déjà «ciblés». Les spéculateurs qui ne ratent aucune occasion pour tenter de tirer profit de certaines situations, visent même les locaux à usage professionnel accordés à des jeunes dans le cadre de l'opération «100 locaux par commune», plusieurs de ces locaux ayant fait l'objet d'un «marchandage» de la part de certains bénéficiaires qui ont tenté de les louer à des particuliers plus aisés, a-t-on par ailleurs, appris d'un membre du mouvement associatif de la wilaya de Constantine.