L'intervention rapide des éléments de la Protection civile, a permis de maîtriser rapidement les flammes. Un effrayant coup de tonnerre suivi de la foudre a été à l'origine d'un feu gigantesque qui s'est déclaré, hier matin, dans un bac à pétrole brut au niveau du centre de stockage de Sonatrach à Béjaïa, situé du côté de l'oued Soummam. Telle est l'explication fournie par le capitaine de la Protection civile de Béjaïa, M.Soufi. Il était 10h04, le mauvais temps faisait rage à Béjaïa. Or, la foudre engendrée par un coup de tonnerre, a frappé directement, selon des témoins oculaires, la cuve portant n°M20 d'une capacité de 50.000m3. Le feu a rapidement pris dans le combustible inflammable, sans pour autant que la cuve fermée explose. Une chance, diront les spécialistes. Le système d'alerte s'est déclenché sur le coup. L'intervention rapide des éléments de la Protection civile, dont la centrale est située non loin du lieu du sinistre, a permis de maîtriser rapidement les flammes. Ayant déjà été entraînés dans le cadre d'opérations de simulation organisées annuellement, les éléments de la Protection civile de Béjaïa n'ont pas eu trop de mal à maîtriser, au moyen de la mousse et de l'eau, le début de sinistre. Autant la mousse a servi à étouffer les flammes, autant l'eau a permis de refroidir le bac touché. Parallèlement, l'inspection des lieux imposera des mesures pour empêcher la propagation des feux vers d'autres réservoirs. Le pire a été évité sachant que tous les bacs, dont celui qui a pris feu, sont situés non loin des axes routiers et des habitations. Selon les informations recueillies auprès du capitaine de la Protection civile, la foudre a été si forte que le feu a pris immédiatement. Tout de suite, le plan d'urgence de l'unité centrale, proche des lieux du sinistre, a été déclenché mettant en branle tous les moyens des unités de la wilaya tandis que les troupes de la Protection civile des wilayas limitrophes ont été également mises en alerte. A l'heure où nous mettons sous presse, la situation demeure maîtrisée par les pompiers qui restent toutefois sur leurs gardes. Aucune victime n'est à déplorer. Des pertes matérielles non encore évaluées sont à retenir. Finalement, il y a eu plus de peur que de mal.