Outre le FLN, qui se bat bec et ongles pour l'amendement de la Constitution et qui appelle à un soutien massif des forces politiques pour un troisième mandat de Bouteflika, les organisations de masse emboîtent le pas au vieux parti. Ainsi, la Cnec, l'Onec, l'Unja, l'Unpa et l'Ugta se sont alliés au parti de M.Belkhadem. Le secrétaire général de la coordination des enfants de chouhada, Khaled Bounedjma a annoncé le lancement d'une campagne nationale de soutien à l'amendement de la Constitution et un troisième mandat pour le président de la République. De son côté, M.Tayeb Elhouari, secrétaire général de l'Organisation nationale des enfants de chouhada, a réitéré sa demande de révision de la Constitution et son soutien à la candidature du président Bouteflika pour un troisième mandat. La Centrale nationale de l'Ugta, lors du congrès régional à Djelfa, et par la voix de son secrétaire général Abdelmadjid Sidi-Saïd, a demandé au président de la République de briguer un troisième mandat. L'Union nationale de la jeunesse algérienne (Unja) et l'Union nationale des paysans algériens (Unpa) ont appelé, elles aussi, le président Bouteflika à être candidat à la prochaine échéance présidentielle. Ces soutiens ne sont pas le fruit du hasard si on se base sur les dires du secrétaire général du FLN, qui a déclaré: «En politique, il n'y a pas de hasard. La politique ce sont des calculs et des objectifs précis», avant d'ajouter: «Nous souhaitons que le président soit le candidat du FLN» Lors de la présidentielle 2004, Ahmed Ouyahia et Bouguerra Soltani avaient mené la campagne électorale en faveur de Bouteflika, afin de contrer Ali Benflis, Louisa Hanoune, Abdallah Djeballah, Saïd Sadi et Fawzi Rebaïne. Actuellement, les deux autres partis de l'Alliance, à savoir le RND et le MSP, se sont montrés réservés quant à la candidature de Bouteflika à la prochaine élection présidentielle. Les soutiens des associations satellites du FLN à la candidature de Bouteflika vont certainement pleuvoir et les spéculations demeurent tant que le président lui-même ne s'est pas encore prononcé sur la question. D'ici à là, M.Belkhadem aura tout le temps nécessaire pour rassembler le maximum de soutiens possibles afin de plébisciter l'actuel président comme candidat à l'élection présidentielle de 2009.