Soutenir ce festival afin de lui permettre de s'inscrire efficacement dans la culture cinématographique nationale. Au lendemain de la clôture du Festival international du film amazigh, les responsables de cet événement ont organisé, hier, une conférence de presse au siège de la wilaya de Sétif. Il a été question de faire le bilan de ce festival et de proposer une réflexion afin d'améliorer la prochaine édition qui se tiendra à Sidi Bel Abbès. M.Belkacem Hadjadj, président du jury, avouera les quelques failles qui ont caractérisé ce festival. «Il faut reconnaître qu'on est défaillant, on est loin du compte, mais il faut y remédier.» M.Hachemi Assad, commissaire du festival, aura fait remarquer que «le budget alloué par le ministère de la Culture a été revu à la hausse avec une enveloppe de 70 millions de DA». Un des volets les plus importants de ce festival est la formation. «Nous avons plusieurs activités en parallèle à ce festival. On a lancé une session de formation avec 56 jeunes. Au printemps prochain, on accueillera les mêmes stagiaires qui nous ont donné satisfaction. Il n'est pas question de les lâcher», nous a certifié M.Assad. M.Ben Salah a souligné pour sa part: «La formation est très importante, on veut faire revivre le cinéma dans les écoles.» S'agissant des films récompensés, M.Assad dira que «le palmarès de Sétif sera accueilli dans différents festivals à l'étranger (Festival oriental de Genève, Kolk d'Irlande, ainsi que Journées des films du Maghreb, qu'organise Boris Sper à la salle Saint-Denis à Paris». M.Ben Salah insistera sur le fait qu'«un film amazigh ne se limite pas à la langue, il se réfère à sa culture tout entière». M.Assad ajoutera: «L'éclatement du festival cette année est dû à la faiblesse du budget alloué à cette manifestation. Cependant, il a connu une certaine hausse», selon lui. M.Ben Salah, qui s'est occupé du colloque «Mémoires imaginaires du cinéma», a insisté, quant à lui, sur l'implication de la dynamique locale dans la relance effective du cinéma dans le pays. Il lancera pour ce faire un appel aux différentes associations locales pour soutenir ce festival afin de lui permettre de s'inscrire efficacement dans la culture cinématographique nationale.