L'équipe de la chambre haute reprendra ses travaux demain. Après l'APN, c'est au tour du Sénat de passer à la loupe des projets de loi. L'institution de Abdelkader Bensalah reprendra demain ses travaux en plénière. Au menu, cinq projets de loi: l'orientation sur la formation professionnelle, l'orientation sur l'enseignement supérieur, la recherche scientifique, les procédures civiles et administratives et, enfin, les conflits dans le secteur de l'assurance sociale. Les sénateurs auront, donc, du pain sur la planche. Ils sont appelés à examiner cinq dossiers, avant de lever la main. Une lecture des projets par les sénateurs s'impose avant de donner le quitus même si l'adoption est assurée à l'avance. Les sénateurs sont censés faire vite et bien pour ne pas chambouler le calendrier parlementaire. La clôture de la session d'automne, rappelons-la, est prévue pour fin janvier. Donc, il reste juste quelques projets à examiner avant de baisser le rideau. Les travaux du Conseil de la nation vont s'étaler sur trois ou quatre jours pour étudier et valider l'ensemble des dossiers. Les ministres des secteurs concernés sont convoqués afin d'éclairer et donner les justifications aux membres du Sénat. D'ailleurs, ils passeront à tour de rôle à la tribune pour défendre leurs projets et convaincre les sénateurs. Contrairement à l'APN, le passage des projets sera plus fluide au niveau du Sénat. Au niveau de l'APN, il reste juste l'adoption du projet de loi portant sur le conflit dans le domaine de la sécurité sociale. Ce projet fera l'objet d'une séance de vote aujourd'hui et ce sera le dernier à «poster» avant de clore cette session. Les parlementaires achèvent cette session en laissant beaucoup de dossiers en suspens, notamment les deux nouveaux Codes communal et de wilaya. Or, plus de 500 communes sont bloquées, car les deux Codes tardent à voir le jour. Les députés qui attendent avec impatience de connaître le contenu des projets en question restent sur leur faim. Ils doivent attendre jusqu'à la prochaine session pour prendre connaissance du dossier. Il y a lieu de souligner que malgré l'appel pressant des formations politiques pour une adoption urgente des nouveaux Codes, c'est le statu quo.