Le ministre de la Communication a affirmé hier qu'il n'y a pas de problème d'ouverture du champ audiovisuel. Bonne nouvelle pour la famille de l'information. Le statut particulier du journaliste verra bientôt le jour. Cet avant-projet de loi sera déposé au niveau du Secrétariat général du gouvernement avant la fin du mois de février. C'est ce qu'a annoncé, hier, le ministre de la Communication, M.Abderrachid Boukerzaza, lors de la clôture de la session parlementaire de l'APN. Le ministre a assuré que «la remise du projet du statut particulier du journaliste au secrétariat général du gouvernement ne doit pas dépasser le mois de février». Répondant aux questions des journalistes, le ministre a indiqué que «nombre d'entreprises de presse privées n'ont pas remis leurs propositions». Pourtant, le ministre de la Communication a affirmé avoir remis le projet de statut à plus de 100 titres de la presse dont 52 quotidiens, pour enrichissement du contenu, et ce, avant de le soumettre au gouvernement. M.Boukerzaza a également fait savoir qu'un groupe de travail, installé récemment au siège de son ministère, examine d'autres propositions émanant de certaines entreprises. M.Boukerzaza avait déclaré, rappelle-t-on, que le statut particulier du journaliste ne fait pas uniquement l'objet de préoccupations de la part du gouvernement, mais du président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika, qui lui accorde une grande importance. A propos de l'ouverture du champ audiovisuel, M.Boukerzaza a affirmé, encore une fois, que c'est une nécessité incontournable qui interviendra au moment opportun. «Il n'y a aucun problème qui entrave l'adhésion de l'Algérie à l'OMC», a-t-il assuré en affirmant que les secteurs de la production et de la distribution sont ouverts au privé. La volonté existe, dit-t-il, en se référant aux 5000 sociétés de communication privées qui existent déjà dans le champ médiatique. Pour ce qui est du secteur public, les chaînes régionales ne tarderont pas à voir le jour au niveau, notamment des wilayas de Béchar, Ouargla, Constantine et Oran, justifiant dans le même contexte que l'Etat a déboursé des sommes énormes en vue de booster ce secteur qui connaît beaucoup de «retards». Au sujet de la loi sur l'information, M.Boukerzaza a indiqué qu'il est question de modifier et d'adapter cette législation à l'évolution qui se ressent dans ce domaine.