«L'Ianor a certifié 25 produits en attendant de mettre un système de marquage de conformité», a indiqué Mohamed Chaïeb Aïssaoui, directeur général de l'Institut algérien de normalisation, (Ianor), invité hier à l'émission hebdomadaire «Le rendez vous économique» diffusée sur les ondes de la Radio nationale Chaîne II. Le premier responsable de l'Ianor a expliqué que la première étape (2002-2007) est «une étape de stratégie qui nous a conduits vers la certification par l'Organisation mondiale du commerce.». Et d'ajoute r: «En compagnie d'un groupe d'experts européens on a entamé la seconde phase, depuis 6 mois, qui consiste à lutter contre la contrefaçon.» Plus précis, l'intervenant dira qu'à partir de cette année et jusqu'à 2012, «on va lutter contre la concurrence déloyale. Autrement dit, on va aider le consommateur à consommer mieux et au moindre coût.». Abordant le volet de la certification des produits, l'hôte de la Radio nationale soulignera que «les produits sont certifiés par le marquage CA (conformité algérienne).» A ce propos, il a souligné que «nous n'avons pas une coordination réglementaire. Pis, on a un problème de métrologie industrielle. A titre d'exemple, faute de métrologie industrielle, les balances en Algérie ne sont pas conformes aux normes internationales.» Par ailleurs, l'interlocuteur a noté que la sécurité à 100% n'existe pas. A ce sujet, il a indiqué que «30% des produits contrôlés par la Communauté européenne ne sont pas conformes aux normes internationales.» Dans cette optique, le premier responsable de l'Ianor a rappelé qu'«on vient de passer d'une économie dirigée à une économie de marché. Ce qui signifie que notre système de certification est jeune.» Et d'enchaîner: «Mais l'économie de marché nous oblige à aller très vite. Nous sommes en train d'élaborer un plan d'action pour la période 2008-2012.»