Plusieurs organismes prévoient une hausse du nombre de cancéreux dans les années à venir. Le cancer, un terme devenu familier dans le monde entier puisque le nombre de ses victimes ne cesse de croître et surtout parce que les scientifiques n'arrivent pas à maîtriser totalement cette maladie. Des milliers de nouveaux cas sont recensés chaque année. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) et l'Agence internationale de l'énergie atomique (Aiea) prévoient encore une hausse du nombre de cancéreux dans les années à venir. Selon ces deux organisations, quelque 15 millions de personnes risqueraient d'en mourir d'ici à 2020. Les victimes de cancer se comptaient à 7,6 millions en 2005. Ce qui laisse croire que dans 15 ans, ce chiffre va doubler. Cette maladie tue plus de personnes que le sida, la tuberculose et le paludisme réunies et constitue la cause de décès de 12,5% de la population mondiale. Quant aux personnes vivant avec un cancer, l'OMS estime qu'ils se compteront à une trentaine de millions d'ici à 2020. Ce sont les pays développés qui seront les plus touchés par ce fléau. Les deux tiers des cas sont enregistrés jusque-là dans ces pays. Quelque 30% des cas surviendront dans les pays les moins développés. Rappelons que les cancers les plus courants dans les pays développés sont ceux du foie, de l'estomac et chez la femme du col de l'utérus. Quant aux pays industrialisés, ce sont les cancers de la prostate, du colon et du sein qui occupent la première place. Des recherches révèlent qu'un mode de vie malsain est un facteur favorable dans l'apparition de la pathologie, notamment la consommation de tabac, d'alcool, la mauvaise alimentation et la sédentarité. Dans les pays développés, le tabagisme est responsable de 30% des tumeurs malignes. De même, pour la mauvaise alimentation. Quant à l'exposition aux substances cancérigènes, elle ne compte que 4%. Cependant, un tiers des cas des cancers est susceptible d'être guéri, si dépistés à temps.