L'association des femmes cadres de la wilaya de Béjaïa s'est réunie ce week-end pour débattre de l'incivisme et de ses origines pour étaler, ensuite, ses conséquences sur l'environnement social de la ville de Béjaïa. Un sujet d'actualité, en somme, qui répond, selon Mme Tlemçani, présidente de l'association, à la demande de nombreuses femmes. Ces dernières ont souhaité que Afac puisse en en débattre. L'incivisme touche de plein fouet le comportement de tous et celui des enfants, notamment au point où l'inquiétude est devenue de mise. La démission des parents de leur rôle éducatif et l'école, ont contribué à la disparition de certaines valeurs morales de société, si bien que la rencontre de ce week-end est arrivée à point nommé pour tirer la sonnette d'alarme sur une situation jugée critique. Un avertissement, qui vaut son pesant d'or, puisque si l'on ne réagit pas, la situation ne fera qu'empirer, ont soutenu les participantes. En tant que femmes, elles ont ressenti le besoin d'agir pour freiner, à défaut d'éliminer ce «fléau» d'incivisme qui mine les relations sociales et nuit à l'environnement. De simples gestes sont aujourd'hui abandonnés au profit d'une anarchie grandissante. Des orientations et autres recommandations ont été préconisées pour un meilleur cadre de vie qui ne saurait être sans l'apport de tout un chacun. «A chacun son rôle et les vaches sont bien gardées», devait-on résumer.