Notre institution prendra en charge les jeunes. Une bonne nouvelle pour les jeunes cadres du monde sportif algérien. «Plus de 2000 jeunes cadres seront incessamment placés au sein des structures actives à travers le territoire national». C'est ce qu'a annoncé le ministre de la Jeunesse et des Sports, El Hachemi Djiar, lors d'une conférence de presse, organisée à Ouargla. Explicite, le ministre a indiqué que «son institution prendra en charge les préoccupations des jeunes». Et d'ajouter que cette opération permettra de combler l'insuffisance en matière d'encadrement par les structures, notamment les structures sportives, au sud du pays. D'autre part, M.Djiar a souligné la nécessité d'encourager les opportunités d'investissement favorables à la création d'emploi. A ce propos, il précise que la jeunesse doit exploiter les dispositifs avantageux d'emploi mis en place par l'Etat. «Le gouvernement axe sur la révision de ces dispositifs afin de les rendre plus performants, selon le besoin de nos jeunes», a affirmé le ministre. Dans le même sillage M.El Hachemi Djiar a appelé les pouvoirs publics, les collectivités locales et les associations de collaborer pour satisfaire les revendications de la jeunesse. L'Etat a tenté de trouver des solutions aux soucis de nos cadres, mais cela demeure lettre morte. Les mesures prises n'ont pas donné les résultats escomptés. Les «cerveaux» algériens préfèrent fuir le pays. Les statistiques en témoignent. Plus de 99.000 chefs d'entreprise en Europe sont d'origine algérienne. Aux Etats-Unis, 3000 chercheurs algériens de «très haut rang» ont été recensés. Ce flux massif a été justifié par le manque d'opportunités de travail en Algérie. Les conditions de travail difficiles et les services sociaux inadaptés, le taux de chômage élevé, pour ne citer que ces problèmes, contribuent à l'exil des élites algériennes vers d'autres cieux plus cléments. Ces jeunes utilisent tous les moyens pour quitter l'Algérie. Les licenciés, les chômeurs et des cadres tentent de traverser le large. Un seul espoir: chercher un ailleurs meilleur à l'autre rive de la Méditerranée. Chaque jour les services des gardes-côtes algériens arrêtent des jeunes près à défier la mort. A tous ces maux, s'ajoute celui du suicide. De nombreux cas de suicides sont signalés, chaque jour, à travers le pays.