Le bureau national du mouvement El-Islah, s'est réuni, hier, pour faire le bilan de son université d'été, organisée les 26, 27 et 28 du mois d'août, et où plus de 800 cadres étaient réunis en conclave. Dans un communiqué rendu public, le bureau national du mouvement du cheikh Djaballah, s'est dit satisfait de la tenue de cette université d'été mettant l'accent sur la disponibilité et la discipline des participants qui ont fait de cette rencontre politique une réussite. Toujours dans le communiqué du mouvement signé par le vice-président, Abdel Ghafour Sadi, le parti El-Islah rejette, une nouvelle fois, le projet de réforme de l'éducation nationale qui, selon Djaballah, ne vise, ni plus ni moins, qu'à imposer la pensée laïque et la culture française sur une société algérienne d'origine arabe et musulmane. El-Islah refuse aussi, selon le même communiqué, la politique appliquée actuellement par le pouvoir, et qui tend à maintenir la crise au stade stationnaire et dénonce le verrouillage médiatique et politique imposé aux partis de l'opposition. Le parti de Djaballah propose comme solution la consécration de la politique de «réconciliation nationale», à commencer par la libération des dirigeants politiques du parti dissous, Abassi Madani et Ali Benhadj. El-Islah considère que l'idée de créer un «front national pour la réconciliation» proposé dans « la charte pour la réconciliation nationale » est une initiative non négligeable pour le règlement de la crise que vit, actuellement, le pays. Enfin, le mouvement de cheikh Djaballah dénonce le silence officiel arabe et musulman au sujet des récentes attaques israéliennes contre les territoires palestiniens, tout en apportant son soutien à la cause du peuple palestinien.