La coeliochirurgie est le nom d'une nouvelle technique de traitement des maladies gynécologiques, qui vient d'être introduite dans notre pays. Pour mieux vulgariser cette technique très peu utilisée chez nous, un atelier de formation de gynécologues et de paramédicaux a été organisé hier à la Bibliothèque nationale. 301 gynécologues et 30 paramédicaux, venus des cinq centres hospitalo-universitaire (CHU) de la capitale, ont pris part à cette rencontre organisée par la Société algérienne de gynécologie obstétrique (Sago) et la Société algérienne d'endoscopie et de techniques avancées en gynécologie obstétrique (Saetago), est-il noté. Cette formation est conduite par l'équipe française de Clermont Ferrand, est-il été indiqué de sources proches des organisateurs. La coeliochirurgie est une chirurgie qui s'effectue par de petites incisions et qui a donc moins d'inconvénients que la chirurgie traditionnelle. Des applications nouvelles sont nées, comme la télérobotique ou la téléchirurgie, car le support visuel de l'écran est numérisé. Ainsi, cette nouvelle technique se déploie, quoique son coût est plus élevé que la chirurgie classique. En Algérie, la coeliochirurgie est utilisée beaucoup plus par les établissements sanitaires privés que publics, en raison de son coût élevé, indiquent des gynécologues présents au séminaire. Aussi, ces ateliers de formation visent à vulgariser l'utilisation de la coeliochirurgie dans les hôpitaux et cliniques spécialisés. Cette technique permet de réduire la durée du séjour d'hospitalisation et donc du coût de la prise en charge des malades. Des conférences traitant de thèmes tels que, «la chaîne de l'image en endoscopie». «Les insufflateurs, instrumentation, culioscopie, nettoyage, désinfection, stérilisation et stockage» de cet instrument, feront l'objet, trois jours durant, d'exposés animés par des experts algériens et français.