Les habitants du village de Aït Maâmar, dans la commune de Tadmaït, ont saisi le wali par courrier dont une copie a été envoyée aux bureaux de presse. Ainsi, la lettre intitulée «Un village enclavé refuse le désespoir et réclame justice», demande au wali de se pencher sur les souhaits des populations, lesquelles malgré les difficultés et les risques restent attachées à la terre de leurs ancêtres. Les habitants de la région affrontent seuls la nature et investissent leurs petites économies dans cette localité oubliée par les pouvoirs publics, en attendant les promesses de l'aide au retour et du Ppdr. Les habitants de cette région s'adressent ainsi au wali pour lui demander de «marquer un temps d'arrêt dans sa charge et ses préoccupations afin d'écouter le cri que poussent les gens de ce village». Ils rappellent que le bitumage du tronçon routier, long de 3km, n'est pas en fait une mission impossible pour l'Etat algérien. Et d'ajouter: «C'est en 1979 que la piste menant au village a été réalisée grâce aux cotisations des citoyens. De l'énergie, de l'encre et du verbe ont été gaspillés, mais hélas, à l'exception des interventions de l'APC, toutes les promesses sont restées vaines». Le comité de village rappelle au wali sa visite à Sidi Ali Bounab et sa rencontre avec la population au chef-lieu de commune de Tadmaït, qui avait alors suscité un grand espoir chez les citoyens. Et aux citoyens de demander au wali d'instruire les services de la wilaya pour une prise en charge du bitumage de cette piste menant à leur village.