La poste, les routes, le centre de santé et l'eau potable demeurent les préoccupations essentielles. Les habitants des villages et hameaux environnant Tadmaït et situés sur les flancs de Sidi Ali Bounab, ont vu la moutarde leur monter au nez et sont descendus en masse au chef-lieu de commune, Tadmaït. Les citoyens de ces hameaux et villages: Aït Khercha, Hidoussa et Aït Saâda se disent fatigués du fait que l'agence postale, qui desservait auparavant ces villages, soit toujours fermée. Cette recette des postes a été fermée en raison de l'insécurité régnant en ces lieux, au temps pas très lointain où cette région souffrait l'enfer. Les plaignants disent ainsi être en mesure d'affirmer que le niveau de sécurité est relativement bon et que la poste se doit d'ouvrir et de répondre aux demandes des citoyens nombreux qui, aujourd'hui et pour la moindre opération, sont obligés de se rendre soit à Tadmaït, soit à Draâ Ben Khedda. Ils ont ainsi saisi le maire de la commune et dans leur demande, ils n'ont pas oublié de parler de l'état des routes et pistes menant aux villages et ont évoqué aussi le cas du centre de santé qui, depuis les débuts de la violence, est détourné de sa vocation pour servir de siège à la police communale alors que l'ancien centre de santé est carrément fermé. Les habitants de cette région, et notamment ceux du village d'Aït Saâda, disent recevoir toujours des factures de consommation d'eau alors qu'ils n'ont, depuis un certain temps, jamais eu d'eau dans les robinets. C'est donc tous ces problèmes que ces citoyens ont évoqué dans leur lettre adressée au président de l'APC de Tadmaït auquel ils demandent de s'y pencher sérieusement!