L'affaire sur la marque «Orangina», opposant depuis une dizaine d'années, l'industriel algérien Djgaguen Maâmar, à la Compagnie française des produits Orangina (Cppo), a été examinée, mardi, par la cour de Blida. Les débats qui ont été animés de part et d'autre, ont été centrés sur l'appartenance de la marque. Pour l'avocat de la société française, M.Qukid, il ne fait aucun doute qu'elle revenait de fait à cette dernière pour avoir déposé la première, le brevet de marque en 1953. L'avocat de Djgaguen développe une autre version. Il soutient, qu'après le départ volontaire des Français en abandonnant l'usine et la marque, ses établissements avaient été chargés de l'exploitation de la marque. Plus tard en 1969, un dépôt de la marque avait été effectué légalement étant donné que si une marque n'était pas renouvelée en dix ans, elle perd sa validité au profit de celui qui la dépose. Ce qui fait de Djgaguen le nouveau propriétaire exclusif. Depuis, il renouvelle à chaque échéance le dépôt de marque. L'affaire avait été déjà traitée au niveau de la cour d'Alger avec un jugement en faveur de Djgaguen. Passée devant la Cour suprême, elle est de nouveau renvoyée en deuxième instance devant la cour de Blida. La partie française a introduit de nouveaux éléments dans le dossier. Le verdict est attendu dans trois semaines.