Un important groupe terroriste serait encerclé dans cette région située entre les wilayas de Béjaïa et de Tizi Ouzou. L'opération de ratissage d'envergure engagée par le commandement de l'Armée nationale populaire se poursuit toujours en s'intensifiant dans les massifs forestiers d'Adekar, Beni Ksila et Yakouren où est terré un important groupe terroriste. Préparée conjointement par les commandements de la 1re et 5e Régions militaires, l'offensive n'a été déclenchée que le dimanche dernier pour se solder, hier, par la destruction d'une dizaine d'engins explosifs, avons-nous appris hier de source patriotique. Agissant sur un terrain miné, les militaires ont eu à subir des inconséquences deux fois de suite. L'explosion d'un premier engin près de Zekri, à 65km à l'est de la ville de Tizi Ouzou, s'est soldée par la mort d'un militaire et des blessures à un autre. Avant-hier, quatre autres militaires ont été gravement blessés par une autre explosion du même type. C'est pourquoi, les forces de l'ANP n'ont eu d'autre choix que de mettre en branle les moyens du génie militaire, qui ouvrent les voies d'accès, et procéder ainsi par la même occasion à la destruction d'autres mines dissimulées sous terre par les terroristes afin de couvrir leurs arrières. Une dizaine d'engins explosifs ont été ainsi détruits permettant aux soldats de l'ANP d'avancer en sécurité. Durant ces trois premiers jours, l'opération a été marquée par un survol continu de la région par des hélicoptères. C'était la phase de reconnaissance. Après quoi, l'offensive est entrée dans sa phase d'assaut proprement dit. Pendant que les bulldozers du génie militaire ouvraient les voies d'accès, des moyens aériens ont pilonné les massifs forestiers assez denses dans la région. L'entrée en action des soldats se fait de nuit, a ajouté notre source, qui précise que cette fois-ci, les patriotes ne se sont pas mobilisés, du moins pas en nombre comme on l'a déjà vu avant, alors que la police et la gendarmerie se chargeaient de la couverture de la région par des barrages routiers. Un important groupe terroriste serait encerclé dans cette vaste région située sur les limites frontalières entre les wilayas de Béjaïa et de Tizi Ouzou. Cependant, ce groupe reste pour l'instant introuvable et réagit parfois par des tirs de diversion. Mais à en croire une autre source sécuritaire, ce dernier n'a aucune chance. Les moyens mobilisés témoignent, à eux seuls, de la volonté des services de sécurité de mettre la main sur ce groupe, d'autant plus qu'on s'approche de la saison estivale.