Afin de désengorger les hôpitaux d'Alger, saturés avec l'accueil de malades notamment des régions du Sud et isolées, le secteur de la santé va s'enrichir de nouvelles structures sanitaires. «Trois centres hospitaliers et 30 polycliniques vont être construits dans les prochains mois». C'est ce qu'a affirmé hier, Amar Tou, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, au Centre hospitalier et universitaire Issad-Hassni, de Beni Messous, lors de l'ouverture des 12es Journées médico- chirurgicales. Ces centres seront établis dans trois communes de la capitale Baraki, Ouled Fayet et Draria. «Cette initiative a pour but de désengorger et de diminuer la charge sur les principaux centres hospitaliers existant actuellement à Alger», selon le ministre. Les centres de la capitale font face à un afflux de patients issus des différentes régions du pays. Quant aux journées médicales, elles ont traité cette année le thème des allergies aux venins d'hyménoptères. «Méfiez vous des piqûres des abeilles, des guêpes, des fourmis et des autres insectes de cette catégorie. Elles peuvent s'avérer mortelles!». C'est ce qu'a affirmé le docteur Abdelaziz Rachid. Les piqûres de ces insectes peuvent entraîner la mort, a affirmé le docteur Abdelaziz. Près de 50 personnes sont ainsi hospitalisées chaque mois en raison de ces piqûres. Le traitement de cette pathologie dure cinq ans selon la même source. Plusieurs personnes sont exposées à ce risque, notamment les apiculteurs et leurs familles, les pâtissiers et le personnel de la Protection civile lors de leurs sauvetages, a affirmé le docteur Abdelaziz. La pathologie se développe en quatre stades. Les premier et deuxième se traitent facilement dans ce centre de Beni Messous. Cependant, les deux autres sont des stades à risque et très avancés. «la sensibilisation est la seule façon pour sauver les vies humaines» selon le docteur H.Douagui. La prise en charge des malades se fait au Centre hospitalo-universitaire de Beni Messous. Dans cette optique, le ministre de la Santé a affirmé qu'«un centre spécialisé dans cette pathologie ouvrira ses portes le mois d'avril prochain». Ammar Tou a affirmé que «trois autres centres seront ainsi construits dans les mois prochains. Il s'agit de centres de dermatologie, neurochirurgie, neurologie et psychologie qui s'ajouteront aux infrastructures existantes pour consolider le manque relevé actuellement dans les centres de la capitale» a souligné le ministre.