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Un marché ouvert à tous vents
ORAN
Publié dans L'Expression le 25 - 03 - 2008

Les marchandises sont présentées sur des étals ouverts à tous les vents et les règles d'hygiène ne sont pas respectées.
La notion de protection du consommateur est un concept ignoré par les autorités locales. Pis. Elle est loin d'être une priorité pour ces mêmes responsables. Les marchands présentent leurs produits de consommation sur des étals ouverts à tous les vents. Les règles d'hygiène sont bafouées. La situation est inquiétante. Les autorités locales sont interpellées à redoubler d'efforts. Il y va de la santé du consommateur. Le spectre de Kehailia hante toujours les esprits. Les Oranais ne sont pas près d'oublier «la mise en quarantaine» des habitants du quartier de Kehailia frappés en 2003 par la peste. Contrôler, réguler et prendre en charge les marchés de fruits et de légumes est plus qu'une priorité, c'est une obligation. C'est une urgence de par la dangerosité et la menace que ce laisser-aller fait courir pour la santé publique. Saletés, bris de verre, emballages, sachets, et autres immondices jonchent, au quotidien, nos marchés. Absence totale d'hygiène. Les services du nettoyage sont totalement absents des lieux dont la propreté aurait dû être prioritaire car servant de transit aux produits de consommation. Or, ce sont des terreaux visqueux qui se forment à chaque coin et point de vente qui accueillent le client. Un véritable champ de culture pour les germes et les bactéries. Rongeurs et chats se disputent, pour ne pas dire se partagent, chaque soir, les restes de la marchandise. Les étalagistes comptent sur l'«Etat» pour faire le ménage. Quant aux conséquences découlant de ces agissements inciviques, il faudra consulter les statistiques des services des urgences des hôpitaux pour en avoir une idée précise. Plusieurs citoyens ont été, au moins, une fois, victimes d'un embarras gastrique pour s'être approvisionné de ces marchés. Consommer un fruit ou un légume acheté au marché des Aurès (ex-La Bastille), un poisson vendu à El Hamri ou encore à M'dina Djedida, constitue, aujourd'hui, un risque patent de «choper» une intoxication alimentaire. Boire de l'eau douce «vendue» dans des citernes «louches», c'est prendre un billet pour un long séjour à l'hôpital. 20DA pour l'aller mais une facture «salée» à payer au retour. Les exemples sont légion. Chaque cas d'intoxication est enregistré au Centre hospitalo-universitaire d'Oran, affirment des sources hospitalières. Les bilans sont lourds même si aucun chiffre (officiel, ni même officieux) n'est avancé. «Manière de dire que la situation est maîtrisée», explique un médecin rencontré au service épidémiologique. A cela s'ajoute la commercialisation des produits alimentaires arrivés à péremption. La situation est grave. Cela sans compter les vendeurs ambulants informels qui s'installent en toute quiétude, au vu et au su de tous. Ainsi, les marchés parallèles, qui ne connaissent aucun contrôle des services de l'hygiène ou autres, poussent comme des champignons. En matière de commercialisation des fruits et légumes, à Oran, c'est l'anarchie totale. La sonnette d'alarme est tirée. Un tel dossier nécessite un traitement de choc et dans l'immédiat. L'APC d'Oran est consciente de cette dure réalité. C'est la raison pour laquelle, une commission mixte composée de représentants de la direction de l'urbanisme, de la police de l'urbanisme et de la protection de l'environnement et de la division des affaires économiques, vient de voir le jour. Cette commission a pour mission, selon M.Chaïbi Youcef, attaché de presse de l'Hôtel de ville, de recenser les biens publics et la récupération des lieux squattés par les marchands ambulants. Une évidence qu'on ne peut fuir. Il se trouve, cependant, que ce genre de dossiers semblent être dérangeants, ce qui, sans doute, explique le fait que nos responsables locaux les renvoient aux calendes grecques. Pour des desseins inavoués, plusieurs chantiers engagés pour la réhabilitation des marchés sont à l'arrêt, et ce, au moment où nos marchés continuent de se dégrader. «Plusieurs projets de réhabilitation ont été initiés», explique l'APC d'Oran. Mais point de suivi. Et cette source, proche de l'APC d'Oran, de s'interroger sur le pourquoi de ces blocages. «On ne sait pas pour quelle raison ces projets de mise à niveau des marchés n'ont pas eu de suite.» Sur un autre plan, les marchés d'Oran sont en passe de devenir de véritables dépotoirs à ciel ouvert. La ville d'Oran comporte au total, 30 marchés de fruits et légumes. La gestion des marchés semble toutefois échapper aux responsables locaux. Selon l'attaché de presse de la commune d'Oran, «les marchés sont sous contrôle des pouvoirs publics». Qui sont ces pouvoir publics? Que fait l'APC? D'autre part, certaines contraintes aggravent encore plus la gestion de ces marchés. Il s'agit, essentiellement, des problèmes générés par la sous-location des espaces dont les procédures sont entamées entre des personnes (elles-mêmes locataires) avec des tierces personnes, indique par ailleurs l'attaché de presse de l'APC d'Oran. Ces tierces personnes fuient les impositions fiscales et autres charges. «C'est pourquoi la commune mène un travail de fourmi aux fins de mieux gérer les marchés d'Oran», souligne notre interlocuteur. Mais la perspective, qui est de plus en plus envisagée, est la réhabilitation de ces marchés. Des fiches techniques portant sur la réhabilitation de ces marchés, dont celui de La Bastille, ont même été établies. Une évidence: le marché de La Bastille ne répond plus aux normes d'hygiène. Ce dernier devait être transféré à la cave de Saint-Pierre. Cette cave a été, selon l'attaché de presse de l'APC d'Oran, réaménagée afin d'être adaptée à ses nouvelles activités. Mais le projet est vite tombé à l'eau. Le dossier est toujours en instance. En fait, l'expertise effectuée a montré que la cave de Saint-Pierre menace de s'effondrer à tout moment. Vous avez dit bricolage?!...

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