Si l'information se confirme, il y aura sans aucun doute beaucoup d'émotion mais surtout des souvenirs impérissables à égrener pour l'ex-secrétaire général du Front de libération nationale. La rencontre de 1958 avait pour but de renforcer les liens entre les trois partis du Maghreb et de jeter les bases d'une union entre les trois pays. La Tunisie et le Maroc avaient déjà accédé à l'Indépendance alors que l'Algérie était encore sous domination française et la guerre faisait rage dans les villes et les maquis. La délégation algérienne était conduite par Ferhat Abbas. Elle était composée de Abdelhamid Mehri, Ahmed Boumendjel et Abdelhafid Boussouf. Ahmed Balafrej était à la tête de la délégation de l'Istiqlal alors que celle du Néo-destour tunisien, avait à sa tête Bahi Ladgham. Ce 50e anniversaire qui revêt officiellement un caractère hautement symbolique puisqu'il offrira l'occasion aux trois partis ayant mené leurs pays respectifs à se libérer du joug colonial français, n'en demeure pas moins le signe d'un début de réchauffement des relations algéro-marocaines. Et, en diplomate confirmé et respecté, l'ancien ambassadeur algérien en France, M.Mehri, pourrait mener à bon port cette initiative.