La problématique de la recherche et des besoins de l'environnement portuaire méditerranéen est posée lors d'un séminaire qui si tient à l'hôtel Seybouse international d'Annaba sur la Coopération euromaghrébine des universités en réseau (Cemur). Des présidents d'universités françaises, marocaines et tunisiennes ainsi que des professeurs et chercheurs participent à cette manifestation scientifique pour débattre de la croissance et de la coopération Nord-Sud et Sud-Sud. Dans son allocution d'ouverture, M.Mohamed Tayeb Laskri, recteur de l'université Badji-Mokhtar soulignera que «la Cemur est un espace de concertation entre les universités françaises et maghrébines, s'appuyant sur le système d'enseignement LMD, introduit en Algérie». Les universités du Havre, de Sfax, de Marrakech, de Casablanca et algériennes de Constantine et d'Annaba dispensent les mêmes formations. «Je me demande, poursuit-il, pourquoi n'a-t-on pas, jusqu'à présent, adopté un master fédéré pour tous ces pays de façon à ce que le problème d'équivalence ne soit plus posé?» La question est restée en suspens et sera certainement étudiée lors de la journée de demain. La plate-forme d'enseignement, mise en service à Annaba, pourrait servir en vue d'une formation virtuelle afin de renforcer la coopération interuniversitaire en réseau. Ainsi, les sorties de promotion se feront en parallèle. L'intervention du secrétaire général du Cemur, exposée par Data-show a donné un aperçu sur la coopération euromaghrébine. «La coopération se doit d'être équitable» a-t-il souligné avant d'ajouter que «la refonte des programmes et la formation sera axée sur la compétence». Le Cemur en harmonie avec les décisions du sommet euro-méditerranéen (5+5), la déclaration de Tarragone en 2005, le forum Euromed 2006 est reconnu par les institutions internationales. M.Camille Galap, président de l'université du Havre et président en exercice du Cemur, affirmera que le projet du campus Logis TIC (Logistique et sciences des technologies de l'information et de la communication) a été financé, à hauteur de 16 millions d'euros. A la question de L'Expression sur les objectifs de cette rencontre et ses attendus, M.Galap précisera qu'il s'agit, là, d'une rencontre annuelle du Cemur qui débattra de l'étude, à différents niveaux d'intégration socioéconomique, de la croissance et du partenariat Nord-Sud et Sud-Sud. Pour ce qui est du thème annoncé, une vision globale s'impose pour définir les besoins de recrutement d'un personnel qualifié, à l'image de ce qui a été fait à Casablanca ou Tanger pour constituer une pépinière de formateurs et de diplômés de Master, en logistique avec des compétences variées, répondant aux contraintes de sécurité et à la chaîne logistique.