La grève a été moyennement suivie, durant sa première journée. Comparée au débrayage précédent, celui d'hier n'a pas eu l'écho escompté. En effet, la Cnsafp, L'Iafp et le Satef ont mobilisé autour de leur mot d'ordre de grève plusieurs secteurs de la Fonction publique comme l'Education nationale, l'administration (APC), les contributions et les hôpitaux où certains syndicats comme le Snapap, le Cnpest, l'Unpef, le Satef et le Snssps, sont présents en force. Ainsi, on peut noter un suivi presque total au niveau de quelques APC, à Béjaïa où seul le service minimum a été assuré, ainsi que dans les APC de l'Est de la wilaya. C'est le cas notamment d'Aokas, Darguina, Tamridjt, Tizi N'berber, Melbou et Souk Tennine où les fonctionnaires sont affiliés pour la plupart, au Snapap. Cmme il est noté un gel partiel de certaines APC de la Soummam et un important suivi dans les APC de Fenaïa, El-Kseur, Toudja et Sidi Ayad. Au siège de la wilaya, la grève n'a pas eu lieu, excepté quelques fonctionnaires qui ont quitté leurs bureaux. Au niveau du secteur financier, on parle d'une adhésion plutôt importante, au même titre que dans les deux secteurs sanitaires du chef-lieu où les médecins et praticiens spécialistes ont répondu à l'appel de l'Intersyndicale et la Coordination nationale des syndicats autonomes de la Fonction publique. Cependant, les paramédicaux y ont fait l'impasse, en justifiant leur position par le fait que «des négociations sont en cours avec le ministère de tutelle et que toute décision devrait être prise en fonction des résultats qui en sortiront». Dans le secteur de l'Education, la grève semble recueillir un écho plus au moins conséquent par rapport aux autres secteurs.