Le secteur de la Fonction publique de la wilaya de Béjaïa n'a pas été totalement paralysé hier par la grève décidée par les huit syndicats autonomes, unis au sein d'une même structure syndicale. Cette deuxième action de protestation entreprise par l'Intersyndicale en l'espace d'un mois, motivée par les salaires et la préservation du pouvoir d'achat, n'a pas eu l'écho escompté. En effet, si l'on considère l'activité visible dans certains secteurs de la Fonction publique, il faut dire que l'appel des syndicats au débrayage n'a pas eu grand écho. La wilaya, les services des daïras, certaines communes et la poste n'ont pas répondu présent. La force du mouvement est à noter dans le secteur de l'éducation où de nombreux lycées ont été paralysés. Il en est de même dans certaines communes où le personnel est déclaré en grève. Le mot d'ordre de grève de trois jours se veut une pression sur le gouvernement pour le convaincre de s'asseoir autour de la table de négociations. Les huit syndicats autonomes (CLA, Cnapest, Satef, Snapap version Malaoui, Snte, Snpem, Ceca, coordination des sections Cnes), regroupés dans cette structure commune, proposent pour une issue heureuse à ce conflit, l'ouverture de «véritables négociations» avec tous les partenaires sociaux.