Soucieuse de développer un tourisme social et culturel, l'association a élaboré une série de projets et d'actions concertés. Promouvoir les activités touristiques et culturelles en Algérie est une mission inscrite parmi les priorités de l'association Nedjma. «Nous oeuvrons à la valorisation de la destination Algérie afin d'accroître son attractivité et sa compétitivité», a déclaré, hier, le président de l'association, Mohamed Seddik Charef, invité du forum d'El Moudjahid. Nedjma, dit-il, participe à la promotion d'un tourisme populaire et culturel, notamment en direction des jeunes. Elle propose ainsi des séjours en Algérie au profit des visiteurs étrangers mais aussi nationaux pour établir d'authentiques rapports de fraternité. Soucieuse de développer un tourisme social et culturel, l'association a élaboré une série de projets et d'actions concertés avec des partenaires locaux et étrangers. Il s'agit de rencontres d'information, particulièrement en direction des jeunes pour participer à la promotion du tourisme national. Le projet d'organisation de séjours linguistiques d'une semaine à Tikjda est également prévu en plus de sa participation à la préparation de plusieurs festivals, à l'exemple du Festival international du gnawi. En outre, l'association développe des destinations vers des pays étrangers, notamment la Tunisie. «Nous organisons des séjours vers ce pays à des tarifs compétitifs. A titre d'exemple, un séjour de 10 jours sur Sousse pour les jeunes avec une prise en charge totale leur revient à 18.000 dinars», souligne de son côté, le Dr. Allouche, membre de l'association. D'autres destinations étrangères, notamment la Pologne et le Portugal seront également développées, informe l'invité du forum. Il s'agit, pour le président de l'association Nedjma, de garantir une excellente offre touristique nationale. L'Algérie a reçu plus de 1.700.000 touristes en 2007. Près de 200 milliards de dollars seront investis à l'horizon 2010 dans le secteur du tourisme. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a, à l'occasion de l'ouverture, en février dernier, des assises nationales et internationales du tourisme, insisté sur la nécessité d'accorder à l'activité touristique la place qui lui revient dans le paysage économique national. «Il faut reconnaître que le tourisme est devenu le meilleur moyen pour chaque être humain de connaître et de reconnaître les autres et, par cela, il représente désormais l'un des plus puissants leviers de la transformation sociale et de la croissance économique», avait soutenu le chef de l'Etat. Pour le président Bouteflika, «l'Algérie ´´exporte´´ aujourd'hui plus de touristes qu'elle n'en reçoit». Les objectifs assignés à l'action touristique sont donc de parvenir à un meilleur équilibre. La demande interne est forte et en pleine expansion. Elle demande à être satisfaite.Pour Chérif Rahmani, ministre de l'Aménagement du territoire, de l'Environnement et du Tourisme, «l'Algérie a un potentiel qu'il faut réactiver. C'est un pari qui demande de la volonté avant tout». Selon Chérif Rahmani, le tourisme n'est plus une option secondaire, il est désormais inscrit comme une priorité. Il intègre toute une politique visant à développer une économie hors hydrocarbures. Le premier responsable du département du tourisme donne l'année 2025 comme échéance pour concrétiser le Sdat (Schéma directeur de l'aménagement du tourisme).