Contribuer à faire connaître, sauvegarder et développer le désert. C'est au village africain de Sidi Fredj que le coup d'envoi officiel des 2e rencontres Eaux Déserts, est donnée, lundi dernier, et ce, en présence des organisateurs de cette manifestation, à leur tête Mme Yamina Khodri. A cette occasion, un programme riche en couleurs a été présenté par des troupes de danses folkloriques et traditionnelles participant à cette édition. Pour certains, le désert est, en général, synonyme de déluge et de mise à l'épreuve. Mais l'ensemble des organisateurs, en l'occurrence, l'Association nationale loisirs et culture pour tous (Anlc), en partenariat avec le ministère de la Jeunesse et des Sports, l'établissement Art et Culture et la fondation Déserts du monde veulent donner à cette initiative, la mission de contribuer à faire connaître, sauvegarder et développer le désert afin de préserver ce patrimoine et de le transmettre aux générations futures. Dans l'après-midi, au complexe culturel Laâdi-Flici, ont été également inaugurés, l'après-midi, différents stands d'exposition dont celui des artisans touareg sous des tentes dressées sur place. Au niveau de la fondation Déserts du monde, deux conférences sont au programme pour cette journée. La première celle de Chekchak Naïma illustrant ses méharées dans le désert du Hoggar. La deuxième portera sur la thématique des foggaras et sera animée par les chercheurs Hamadi et Lhadj Abdelkader Dada d'Adrar. Cette première journée a été clôturée dès 16h, au Théâtre de verdure avec des danses folkloriques et traditionnelles Takobas de Tamanrasset, Karkabou de Aïn Salah, et un récital de la grande interprète de chants du sud Houda Benhamouda d'Adrar. La deuxième journée de ces rencontres sera marquée dans la matinée par des projections vidéo sur l'histoire et le patrimoine de la région d'Adrar, ainsi qu'une animation hip hop avec le groupe Khamssa Crue. Il est aussi prévu la présentation de l'Ambassade de l'eau à Paris par sa présidente Jeannette Prétot. Dans l'après-midi, à l'Espace Casbah, un forum de discussion intitulé Réflexion sur le développement de l'ethno- tourisme ou la connaissance des peuples touareg, sera animé par Yamina Khodri présidente de l'association Anlc. Dès 16h, à l'auditorium un concert traditionnel sahraoui du groupe «Angham Essahra» de Adrar, les Ouled Hamouda sera offert au grand public. Mercredi, lors de la troisième matinée de la manifestation, à 9h30 seront organisées des animations folkloriques autour de l'espace des expos et des tentes traditionnelles par la troupe de In Salah. Il est également prévu au programme diverses démonstrations des artisans d'Adrar. Quant à l'après-midi, elle sera marqué par l'animation à l'Espace Casbah d'un forum de discussion sur la thématique «Rencontres sur les foggaras» par les foggariste-d'Adrar. En fin d'après midi, il est aussi prévu un concert de musique et de chants targuis qui sera donné par le groupe Blama Ahmed. Lors du dernier jour de la manifestation, jeudi prochain, «sera sélectionné(e) dans la matinée, l'Ambassadeur de l'eau, entre les lauréats de Sétif et d'Alger. Sélectionné par un comité présidé par la présidente de l'association des Ambassadrices de l'eau et sera choisie parmi les meilleurs élèves ayant bénéficié de sorties pédagogiques dans le cadre des classes de l'eau organisées dans les wilayas de Sétif et d'Alger» selon Yamina Khodri. L'heureux sélectionné participera au Forum mondial de l'eau, prévu à Istanbul à la fin de l'année, et à la Rencontre méditerranéenne de l'eau, prévue en France en septembre 2008 afin d'exposer les grands projets algériens prévus en matière de protection de l'eau. Cependant, pourquoi sont-ils peu nombreux ceux qui nous donnent des leçons? Pourquoi est-ce que la majorité n'est jamais prête à faire quelque chose à nouveau? Pourquoi sont-ils toujours prêts à juger «selon les formes et structures» et non pas avec objectivité? Si cette expérience représente une répétition, alors pourquoi ne sont-ils que quelques-uns à être présents?