L'université de Constantine a abrité les 6 et 7 mai derniers, un Congrès international portant sur la photocatalyse et l'environnement, avec la participation d'experts et spécialistes en la matière. Cette rencontre internationale vise à mettre en évidence le bouleversement des conditions climatiques, dont les thèmes, ont été vivement considérés comme conjoncturels. L'accent a été mis essentiellement sur les avancées récentes relatives aux nouveaux matériaux utilisés pour le traitement de l'eau. Aussi, l'énergie solaire a été avancée comme moyen de lutte contre la pollution des eaux et même de l'air. Le recours à cette nouvelle méthode se veut un moyen pour limiter la dégradation de l'environnement. Lors du congrès, cinq thèmes ont été retenus, à savoir le traitement photocalytique de l'eau et de l'air, les procédés d'oxydation avancée, le traitement biologique de l'eau et de l'air. Il s'agit de trouver le meilleur moyen d'appliquer ces procédés à l'environnement et de trouver les perspectives de développement en photocatalyse environnementale. Les deux journées du congrès se sont matérialisées par 54 conférences et pas moins de 65 communications. Il ressort, notamment que l'irrigation à partir des sources polluées pose un véritable problème de santé publique, dont les moyens classiques de traitements se sont avérés inefficaces. De ce fait, il va falloir procéder à l'imposistion de nouvelles méthodes de traitement a déclaré le professeur Tahar Sehili du laboratoire des sciences et technologies de l'environnement et initiateur de l'événement: «L'énergie solaire combinée à différents réactifs, permet, dans ce procédé, des traitements afin de dégrader les polluants les plus réfractaires.»