L'auditorium de la faculté des sciences économiques de l'université de Sétif a abrité, ces derniers jours, un colloque international. Présidée par le Dr Chakib- Arslène Baki, recteur de l'université, la rencontre vise à discuter et étudier les manières de créer un environnement approprié à une expansion des activités bancaires islamiques. C'était aussi l'occasion d'aborder quelques questions liées aux services financiers et à la gestion des risques dans la banque islamique, vu la concurrence des puissances occidentales, à l'instar de la Grande Bretagne, la France, les Etats-Unis d'Amérique et les pays de l'Asie de l'Est. Selon Pr. Salhi Saleh, doyen de la faculté des sciences économiques, commerciales et des sciences de gestion, la masse monétaire islamique est de 1 000 milliards de dollars et devrait atteindre les 2 000 en l'an 2020. La rencontre a connu une forte participation : des conférenciers venus de Syrie, du Bahreïn et du Maroc, ajoutés à ceux des universités du pays. De son côté, Dr. Azzedine Mohammed-Khoja, secrétaire général du conseil général des banques et des institutions des finances islamiques avait abordé le développement de l'industrie financière avant de mettre l'accent sur la mission primordiale de contrôle des activités bancaires. Cet événement, qui a tenu en haleine les spécialistes et les étudiants de l'université Ferhat Abbas, clôturera ses travaux par des communications d'experts algériens et étrangers