20 rebelles touareg ont été tués et plusieurs autres blessés dans le nord-est du Mali. La région du Kidal a été le théâtre de combats terriblement meurtriers en début de semaine dernière. La rébellion touarègue a subi un de ses plus cuisants revers depuis la reprise des hostilités contre les forces armées de Bamako. Le président malien, Amadou Toumani Touré, a procédé à de nouvelles nominations dans les corps de l'armée, de la gendarmerie et de la police. Des hommes à poigne à l'évidence. Le pouvoir central de Bamako semble avoir opté à travers le choix de ces hommes, pour une fermeté sans faille. Les groupes armés touareg ayant mis à mal l'administration du président Amadou Tamani Touré. Enlèvements de militaires et attaques meurtrières se sont multipliés ces derniers mois dans la région du Kidal. L'armée malienne compte selon toute vraisemblance, reprendre les choses en main et imposer sa loi sur le terrain. Le communiqué du ministère de la Défense malien après les combats du 3 juin, en dit long sur les intentions du pouvoir central de Bamako. «Le mardi 3 juin, les forces armées et de sécurité ont attaqué Tin Assalak, base d'Ibrahim Ag Bahanga. Les combats ont été violents. Les affrontements ont fait du côté bandits armés, une vingtaine de morts, plusieurs blessés identifiés dont des cas très graves», a déclaré dans le communiqué le colonel Abdoulaye Coulibaly, directeur de l'information au ministère de la Défense. Le nord-est du Mali est, selon toute vraisemblance, en proie à de nouvelles violences.