Selon Abdelmalek Sellal, cette baisse est impulsée par une forte concurrence dans le secteur. Le premier responsable du secteur des ressources en eau a indiqué à la presse, que les prix de l'eau minérale seront revus à la baisse et ce, grâce à la concurrence qui règne dans le domaine de la production de cette dernière. En effet, le ministre a expliqué que la forte production et la grande concurrence ainsi que l'investissement des sociétés étrangères dans la production des eaux minérales et de source permettront de baisser les prix de ce produit, évoquant à titre d'exemple les investissements des sociétés «Danone» et «Nestlé» en Algérie. Cette baisse des prix s'effectuera, selon le même ministre, au niveau des taxes de production. La hausse des prix est due principalement, selon les producteurs, à la majoration des taxes de production qui se trouvent de plus en plus onéreuses. C'est donc l'ultime solution que de revoir à la baisse les taxes de production de cette matière vitale qui induira directement la baisse de son prix dans les marchés, selon le ministre, qui a souligné le besoin des citoyens dans ce domaine, notamment les nourrissons et les malades. Cette nouvelle tant souhaitée, ravira certainement les consommateurs algériens qui verront, pour la première fois, un produit de large consommation baisser ses prix. Par ailleurs, faisant l'éloge de l'Algérie dans le secteur des eaux minérales, M.Sellal a aussi souligné l'exportation des produits de certaines sociétés algériennes activant dans ce même secteur vers les pays du Golfe, notamment les marques El-Goléa et Mouzaïa. Il a indiqué à cet effet qu'«une grande maîtrise» existe dans le domaine de la production des eaux minérales ainsi qu'en matière de conformité avec les normes internationales de par leur composition chimique et le contrôle, qui est devenu «sévère» ainsi que la définition des textes de loi pour l'exploitation des sources. Abordant le sujet de la pluviométrie enregistrée au cours de cette année, le ministre l'a qualifiée de «moyenne» considérant que le taux des eaux stockées «est considérable» et ce malgré le déficit pluviométrique enregistré entre les mois de février et mars. Il a aussi considéré que le taux de remplissage des barrages qui a atteint 50,30% sera «suffisant pour assurer une année normale qui durera, à partir de cette été jusqu'au début de l'année prochaine». Au registre des eaux souterraines, le ministre des Ressources en eau a révélé que l'Algérie, la Tunisie et la Libye couvrent à elles trois, un million de km², et dont la majeure partie estimée à 700.000km² se trouve à l'intérieur de l'Algérie. Ces trois pays, qui ont conclu un accord prévoyant un mécanisme de concertation permanent sur la gestion du système des eaux souterraines dans la région Nord du Sahara, exploitent actuellement 2,7 milliards de m3 d'eau par an. «Un volume de 2,7 milliards de m3 d'eaux souterraines sont extraits actuellement et sont partagés entre les trois pays. L'Algérie bénéficie de 1,7 milliard de m3, la Tunisie de 600.000m3 et la part de la Libye est estimée à 400.000m3», a déclaré M.Sellal. Cet accord vise à assurer l'échange de données et d'informations permettant une exploitation commune et réglementée de l'eau dans la région, afin de garantir la préservation des ressources de cette nappe dont le taux de renouvellement ne dépasse pas le milliard de mètres cubes par an.