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Mugabe: «C'est moi ou le chaos»
PRESIDENTIELLE AU ZIMBABWE
Publié dans L'Expression le 14 - 06 - 2008

a 84 ans, il semble décidé à tout faire pour conserver le pouvoir à Harare.
Le président sortant zimbabwéen, Robert Mugabe, ne fait pas dans la dentelle en matière de campagne électorale, avertissant ses compatriotes: «C'est moi ou ce sera le chaos». C'est du moins l'impression laissée aux observateurs après ses dernières déclarations de campagne selon lesquelles d'anciens vétérans de la guerre d'indépendance lui auraient dit «qu'ils étaient prêts à reprendre les armes» en cas de victoire de l'opposition au second tour du scrutin présidentiel du 27 juin prochain, rapportait hier la presse d'Etat zimbabwéenne. «Ils m'ont demandé: "pouvons-nous prendre les armes?"», a raconté M.Mugabe, lors d'un meeting dans la banlieue de Harare, selon le quotidien d'Etat The Herald paru hier. «Ils ont dit que ce pays avait été gagné avec des canons de pistolets et qu'il ne devait pas être abandonné par la plume d'un stylo», a-t-il encore dit en référence au fait que, au Zimbabwe, les électeurs cochent les candidats de leur choix sur les bulletins de vote. «Nous leur avons dit que nous ne voulions pas repartir en guerre», a cependant assuré le président sortant. D'aucun ont cependant relevé que ces déclarations sont lourdes de menaces. Une menace à peine voilée quant à une possible guerre civile en cas de victoire de l'opposition. Si M.Mugabe poursuit sa campagne pour la présidentielle dans d'excellentes conditions, ce n'est pas à l'évidence, le cas pour son concurrent du Mouvement pour le changement démocratique, MDC, Morgan Tsvangirai, soumis à de fortes pressions de la part de la police qui l'a arrêté à plusieurs reprises depuis les débuts de la campagne électorale dont deux fois jeudi, respectivement durant deux et quatre heures, avant qu'il ne soit relâché sans explication et sans que ne lui soit notifié une quelconque charge contre lui, a indiqué hier son porte-parole. Mais ces «entraves» empêchent, quasiment, M.Tsvangirai de faire une campagne normale, d'autant plus que la police a saisi jeudi deux bus de l'opposition servant à la campagne électorale. D'autre part, le secrétaire général du MDC et numéro deux du mouvement d'opposition, Tendai Biti, a été arrêté hier à son arrivée à Harare, en provenance d'Afrique du Sud où il a séjourné depuis plusieurs semaines dans un exil volontaire. M.Biti serait inculpé, selon un officier de la police, «pour trahison». Le second tour prévu pour le 27 juin doit clore un scrutin marathon qui débuta le 29 mars par des élections générales, dont le MDC en remporta les législatives infligeant une première et sévère défaite, depuis l'indépendance, en 1980, au parti au pouvoir, le Zanu-PF (Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique) de M.Mugabe. Ce dernier perdit également le premier tour présidentiel, avec plus de cinq points d'écart au profit de son adversaire de l'opposition, M.Tsvangirai. De fait, il fallut attendre plus d'un mois avant que la commission électorale ne publie les résultats du premier tour de l'élection présidentielle. Pour la campagne du second tour, Morgan Tsvangirai n'a pratiquement pas pu se faire entendre lors de cette campagne, en butte qu'il était à diverses obstructions, notamment de la part de la police. Outre ces intimidations de la police, qui retint dans ses commissariats durant de nombreuses heures le candidat à la présidence du Zimbabwe, nombre de dirigeants et partisans du chef de l'opposition ont été arrêtés ces derniers jours. Des analystes s'interrogent et s'inquiètent quant à la loyauté du scrutin présidentiel qui aura lieu au Zimbabwe. Entre temps, des observateurs dépêchés par la Sadc (Communauté de développement d'Afrique australe) commençaient à arriver au Zimbabwe où ils devaient être immédiatement déployés. Dans une conférence, donnée jeudi devant la presse, le colonel Thanki Mothae, directeur du secrétariat sur la politique, la défense et la sécurité de la Sadc, a déclaré que ses équipes sont prêtes, indiquant: «Nous sommes prêts à être déployés. Aujourd'hui est notre Jour J, nous commençons à sortir». Cette première vague d'observateurs, estimée à une centaine de personnes, sera suivie et complétée, devant atteindre, d'ici le 27 juin, de quelque 400 observateurs. «Nous avions prévu 300 observateurs mais sur la base des contributions des pays membres, nous aurons, en fait, plus de 400 personnes le jour de l'élection», a encore dit le colonel Mothae.
Toutefois, au vu des conditions dans lesquelles se déroule la campagne électorale pour la présidence, une éventuelle victoire du président sortant risque de n'avoir aucune signification politique.


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