La majorité des textes dénotent une maturité artistique véritable, consacrant les efforts consentis dans le cadre de cette compétition. La 41e édition du Festival national du théâtre amateur a baissé rideau, dimanche, dans la soirée. Ainsi, il a été couronné par la distinction des lauréats des prix des meilleures interprétations, mises en scène, scénographies et décors...Cette édition, avait débuté, dimanche 22 juin. Une manifestation qui a vu la participation de plusieurs troupes de différentes régions du pays, à l'instar de Sarkha Assaouda (le cri noir), Tachamlit (twiza), de Tizi Ouzou, Mahfoudh Touahri de Maliana, Founoun oua Ouroudh de Chlef, Nadi el Fiaâl Athakafi de Sidi Bel Abbès, El Anouar Athakafia e Hammam Bouhadjar, Ould-Abderrahrmane-Kaki de Mostaganem, Kateb-Yacine de Sidi Bel Abbès, El Masrah El Djadid de Isser (Boumerdès), Fen El Khachaba d'Adrar, Ahdelkader-Ferrah de Médéa et M.T.Koléa de Tipaza. En marge de ces représentations théâtrales qui entrent en compétition «in», un autre programme en «off» a été élaboré dans ce sens. Dans son allocution, le commissaire du Festival, M. Djamel Ben Saber, a salué tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette 41e édition. «En dépit, a-t-il dit, des difficultés rencontrées pour être fin prêt le jour J, une étape que le commissariat a su surmonter.» De plus, il a affirmé que «le théâtre algérien était et restera l'épreuve de la création, des talents et des valeurs de la bonté et de la beauté qui sont les valeurs de l'existence et de l'indéterminisme». Ce rendez-vous mérite d'évidence son qualificatif au regard de la brochette de troupes participantes, des compagnies parmi les plus cotées du mouvement amateur. La majorité des textes dénotent d'une véritable maturité artistique, consacrant les efforts consentis dans le cadre de cette compétition. «Ce rendez vous, a été l'occasion de découvrir de nouveaux talents qui n'ont, toutefois, pas trouvé des texte forts et n'ont pas été sélectionnés dans différentes éditions après leur disqualification, leur permettant de mettre en valeur leurs capacités», a déclaré le commissaire du Festival, M.Djamel Ben Saber. «Ce qui nécessite, a-t-il insisté, de déployer davantage d'efforts pour encourager le théâtre amateur algérien». Quant aux heureux élus, le Grand prix est revenu à la pièce théâtrale intitulée El Mouharidjoun de la troupe Founoun oua Ouroudh de Chlef, tandis que le Prix de la meilleure mise en scène est revenu à M.Ahmed Bekhal de la troupe Kateb-Yacine de Sidi Bel Abbès. L'artiste Souad Djenati a, quant à elle, décroché le Prix de la meilleure interprétation féminine, alors que Mohamed Bakhiti a remporté celui de la meilleure interprétation masculine. Le Prix de la meilleure interprétation collective a été remporté par la troupe Ould-Abderrahmane-Kaki de Mostaganem. Le Prix d'encouragement a été attribué à la troupe El Anouar Athakafta de Hammam Bouhadjar de Aïn Témouchent. Quant au Prix du jury, il a été attribué à Antigone de Sidi Bel Abbès. Après les délibérations, on a pu remarquer l'enthousiasme des uns et la déception des autres. C'est la règle du jeu, il faut faire avec. On ne pourra satisfaire tout le monde. La majorité des textes des pièces théâtrales présentées durant dix jours, sont des adaptations et non des scénarios originaux. Mais cela n'empêchera pas l'optimisme quant à la situation et au devenir du théâtre en Algérie. Partant du constat de cette édition, la situation culturelle en général et du théâtre en particulier commence à porter ses fruits. Le comité d'organisation n'a pas manqué de faire de ce rendez-vous une grande fête du 4e art et de la jeunesse. Et pour baisser rideau sur cette édition, le commissariat a programmé, tard dans la soirée, un récital riche en couleurs, mettant en valeur le patrimoine local mostaganémois avec la troupe folklorique Aïssaoua.