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Le clin d'oeil au pays du Cèdre
FESTIVAL INTERNATIONAL DU FILM ARABE D'ORAN
Publié dans L'Expression le 01 - 07 - 2008

Enfin, deux films d'une meilleure qualité qui se distinguent de ce qui a été vu jusqu'à présent...
Il s'agit d'abord du film En attendant Pasolini du Marocain Daoud Aoulad-Syad et l'autre Sous les bombes de Philippe Aracatinigi. Le premier se passe dans un coin perdu au fin fond du Maroc. Thami, réparateur de téléviseurs dans son village, non loin de Ouarzazate, fait également de la figuration au cinéma. Il s'est lié d'amitié avec Pierre Paulo Pasolini lors du tournage du film oedipe, Roi à Ouarzazate, en 1966. Quarante ans après, une équipe d'Italiens revient à Ouarzazate pour préparer le tournage d'un film sur la Bible. Thami croit et fait croire aux villageois que son ami Pasolini est de retour à Ouarzazate. Tout le village se prépare à cet événement. Le village sort de sa torpeur et commence à reprendre espoir en une vie meilleure. Belle mise en scène, le film dévoile, à travers cette farce humaine, les travers d'une société, avec ses tics et ses malaises, sur le plan social et politique. En attendant, Pasolini montre bien toute l'importance de l'industrie cinématographique du Maroc, avec ses grands plateaux de tournage qui poussent de nombreuses firmes hollywoodienne à y venir y tourner des films, grâce auxquels de nombreuses familles arrivent à subsister. «Le cinéma arrive» ne cesse-t-on de dire dans ce long métrage qui finit par cette parabole, symbole du numérique, selon le réalisateur, qui achève ou en voie d'achèvement du cinéma classique. Ce long métrage, qui a reçu le Grand Prix du meilleur film au Festival du Caire l'an dernier, fait suite à trois courts métrages. Le second film émouvant à souhait est Sous les bombes du Libanais Philippe Aracatingi. C'est l'histoire d'une femme qui cherche désespérément son fils dans un Liban chaotique. Un homme l'accompagne dans sa quête. Un chauffeur de taxi. Tout les sépare. Toni est chrétien et rêve de fuir à l'étranger. Libanaise chiite, Zeina s'était expatriée à Dubai, en laissant son fils chez sa soeur, elle aussi décédée. Bouleversant témoignage humain qui aspire seulement à vivre. Zeina se sent étrangère à toute cette guerre opposant le Hezbollah aux Israéliens. Elle posera cette question légitime: «A-t-on le droit de vivre?» En effet, raconté d'un point de vue humain, c'est ce qui rend ce film universel et poignant... Tourné sans doute caméra à l'épaule, un docu-fiction en fait, ce film possède cette rare capacité de nous plonger au coeur du drame en nous entraînant dans les méandres de cette affreuse guerre dont la population est victime, mise à mal dans ce destin qui oblige les uns à quitter leur terre. A «pactiser avec le diable», comme dira ce jeune homme pour pouvoir vivre. Un autre sujet que le réalisateur effleure avec vérité et sentiment.
Hommage au cinéma français
Comme l'Espagne, l'an dernier, c'est la France, le pays hôte cette année du Festival international du film arabe. A cette occasion, une cérémonie a eu lieu dimanche soir en présence du wali d'Oran, de la directrice du Centre cinématographique français (CNC) Véronique Cayla, la comédienne et réalisatrice française, Nicole Garcia, venue présenter le film hors compétition, Selon Charlie. Dans son allocution de bienvenue, Hamraoui Habib Chawki, président du festival, expliquera le choix de la France comme «un coup de coeur pour un pays qui a beaucoup donné pour le cinéma arabe, notamment au Festival de Cannes en 1975 en distinguant le film Chroniques des années de braise de Lakhdar Hamina d'une Palme d'or». La seule pour tout le pays arabe. Deux hommes du cinéma se relayeront aussi sur l'estrade pour dire leur attachement à ce cinéma français, qui nous vient du pays des lumières. Il s'agit d'Ahmed Rachedi et le critique Rafiq El Sebar qui évoquera le grand défi du cinéma français après la guerre, qui a su relever avec l'avènement de la nouvelle vague. Dans sa communication, la directrice du CNC a évoqué le rapport de coproduction signé entre l'Algérie et la France, en décembre dernier, à Alger, après ceux du Liban, de la Tunisie, du Maroc, de l'Egypte. Un retard qualifié par Mme Cayla d'«erreur et de quelque chose de ridicule». Et de déclarer: «Maintenant c'est chose faite. L'accord a été signé et nous nous en réjouissons. Nous avons un nombre d'artistes français et algériens qui ont un pied ici et un autre là-bas et voudraient travailler ici et on devrait leur permettre de revisiter notre histoire commune.» La directrice du CNC cite le nom du réalisateur Rachid Bouchareb qui vit en France (Indigènes) et exhorte à faire avancer cette démarche qui préfigure l'avenir. «Je suis sûre que nous pouvons faire confiance ensuite en ce couple Algérie-France dont nous avons besoin pour construire un avenir commun.» Cette cérémonie s'est clôturée par la projection d'un court métrage de Samir Gasmi, Ici dimanche, qui illustre cette France des couleurs, ouverte et plurielle. Un film projeté en présence du réalisateur, devant ses parents venus de Sétif voir leur fils.


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