Le collectif des bénéficiaires du projet des 94 logements socio-participatifs situés à M'douha, dans la ville de Tizi Ouzou, a saisi les hautes autorités de la wilaya pour demander que soit donné un coup d'accélérateur aux travaux de viabilisation qui tardent. En effet, dans une lettre adressée au premier responsable de la wilaya, ces derniers s'interrogent sur les lenteurs inexpliquées et injustifiées. Constitués en comité de quartier, les bénéficiaires devaient recevoir les clefs le premier semestre de l'année précédente, mais à cause de la non-réalisation des travaux de viabilisation, ils attendent toujours. Les représentants du comité de ce quartier ont décidé de saisir le wali après plusieurs démarches, pour trouver des solutions en collaboration avec les services concernés comme la Dlep, la Duch et l'ADE. Malgré ces maintes sollicitations, les travaux sont restés, après une année, en suspens. Les représentants du comité seront, toutefois, chargés de désigner eux-mêmes une entreprise pour la réalisation des travaux de raccordement en eau potable ainsi qu'un bureau d'études chargé, conjointement, avec la DHW et la Duch, de proposer un tracé pour les conduites des eaux usées. Mais, bien que désignés, ces derniers n'ont pas pu faire redémarrer les travaux de viabilisation qui permettront la livraison des 94 logements. Lassés donc par cette longue attente, les bénéficiaires ont décidé de demander l'intervention du wali à qui ils rappellent que leurs logements font partie du projet d'un million de logements prévu dans le programme du président de la République. Comme ils rappellent dans leur missive, les travaux de réalisation qui ont débuté en 2004 et connaissent des retards à cause des nouvelles opérations lancées dans le cadre de l'aménagement urbain de la ville de Tizi Ouzou. Par ailleurs, les retards dans la réalisation des travaux de viabilisation on fait que ces logements sont dans un état d'abandon total. Comme ils le signalent dans leur lettre, les 94 bénéficiaires se plaignent des remboursements des crédits exorbitants alors que dans les autres régions du pays, ces logements sont mis à la disposition du citoyen sans contraintes et dans les délais fixés.