Le club d'Oran est, cependant, celui qui a le moins de chance d'obtenir gain de cause. Alors que toutes les équipes sont en phase active de préparation, la Ligue nationale de football a confirmé que la date du 7 août correspondra bien au démarrage du championnat de la division 1. Elle n'a, donc, pas voulu suivre les clubs dont les responsables ont souhaité voir cette date repoussée. Il semblerait que la Ligue nationale ait opté pour le 7 août à la demande de la DTN et de l'entraîneur Rabah Saâdane qui voudraient que les joueurs internationaux aient quelques matchs officiels dans les jambes en prévision de l'important Algérie-Sénégal du 5 septembre. Malheureusement, au bout d'une ou deux journées, cette compétition va subir des coupes dans la mesure où la Ligue nationale a permis à l'Entente de Sétif de prendre part à un tournoi en Arabie Saoudite, à partir du 17 août. Il s'agit d'un tournoi non officiel où le seul intérêt est de gagner de l'argent. La Ligue nationale a commis, en la circonstance, une bourde irréparable car, dorénavant, plus rien ne pourra empêcher un club d'aller jouer un match amical en plein championnat. On a l'habitude de dire que les clubs qui jouent des compétitions internationales ne sont pas assez protégés. Mais le Championnat national, qui le protège, lui? Tout ce à quoi on assiste de saison en saison, c'est à des opérations visant à le décrédibiliser. Et dans ce registre, un club comme l'ESS mais aussi beaucoup d'autres occupent les avant-postes. Toujours est-il que le championnat reprendra avec 16 clubs comme précédemment. Mais rien n'est moins sûr. Il faut savoir, en effet, que deux affaires sont toujours en suspens au tribunal arbitral des sports. La première concerne une réclamation du RC Kouba au sujet du litige qui l'oppose à l'USM El Harrach dans le dossier du joueur, Samir Khelidi reconnu coupable par la LNF, puis par la FAF, d'avoir fraudé sur son identité le jour du match ayant opposé ces deux équipes. Les Koubéens espèrent bien que le TAS leur donne raison. Cela est loin d'être fait puisque, aux dernière nouvelles, il semblerait que le TAS n'ait pas encore étudié le dossier. Ce qui compliquerait l'affaire c'est que cette instance serait l'objet d'une terrible pression de la part de personnes influentes appartenant aux deux camps. Cependant, il est dit que la juge en charge de l'affaire ne sait pas ce qu'intimidation veut dire et statuera en son âme et conscience. L'autre affaire concerne le MC Oran qui réclame la perte de matchs du CR Belouizdad pour avoir fait jouer un joueur suspendu. Le club oranais est un tiers dans cette histoire puisqu'aucun des clubs ayant affronté de Chabab n'a formulé de réserves contre le joueur en question. Le Mouloudia a, dans un premier temps, vu sa requête rejetée par le TAS puisqu'elle était intervenue avant que la FAF ne se prononce en dernier recours. Une fois la décision de la Fédération connue, les Oranais ont introduit une seconde réclamation auprès de l'instance juridique. Ils ont, comme les Koubéens, bon espoir d'avoir gain de cause, mais avouons que leurs chances sont infimes. Leur cas est similaire à celui du match NARBR-ABS d'il y a deux saisons. Et l'on se souvient que le TAS avait fini par donner raison à l'ABS, le club dont le CRB joue le rôle dans l'affaire qui nous concerne aujourd'hui. En somme, le MCO a bien du souci à se faire et devrait se préparer à la division 2.