Il est prévu le financement de 326 mobilités dont 254 du Maghreb vers l'Europe. «La mobilité estudiantine dans le cadre du LMD s'exprimera concrètement dans le cadre du projet mis en place entre les universités du Maghreb et de l'Europe», a indiqué, hier, le professeur Djoudi Merabet, recteur de l'université Abderahamane Mira de Béjaïa, faisant allusion au projet Erasmus Mundus. Notre interlocuteur a également confirmé la participation des universités de Béjaïa, Oran et Constantine pour ce qui est de notre pays. Piloté par l'université de Montpellier II en France, ce programme s'inscrit dans le cadre du projet Averroes external cooperation window, lequel est issu de réunions de travail initiées par l'AUF (Association universitaire de la francophonie), Tethys et les partenaires du Maghreb. Il est coordonné par l'université de Montpellier II. Il supporte plus de 300 mobilités bilatérales d'étudiants et d'enseignants entre le nord et le sud de la Méditerranée. Le consortium est composé d'universités du Nord, du Sud et de réseaux euro-méditerranéens. Il sera financé à hauteur de 5,3 millions d'euros. 11 universités, dont quatre de l'Union européenne: Belgique, Italie, Espagne, France, et neuf universités du Maghreb: Maroc, Tunisie et Algérie y prennent part. 17 acteurs économiques et sociaux locaux et internationaux sont associés et participent activement à l'organisation et l'accueil des mobilités étudiantes et académiques. Conséquemment, il est prévu le financement de 326 mobilités dont 254 du Maghreb vers l'Europe et 72 dans le sens inverse. Erasmus mundus external coopération window a pour objectif de «renforcer» la coopération entre les institutions de l'enseignement supérieur de l'Union européenne et celles des pays du Maghreb grâce à la mise en place d'échanges d'étudiants et d'enseignants et échanger et diffuser le bon savoir-faire et les bonnes pratiques des établissements européens de l'enseignement supérieur avec les établissements du Maghreb pour aider ces derniers à mettre en place les réformes dans le secteur. Il est prévu, aussi de contribuer avec les échanges des enseignants, chercheurs et étudiants à «renforcer les liens éducatifs, culturels, économiques et politiques et renforcer la coopération universitaire dans l'optique d'une meilleure connaissance des peuples». Selon le recteur de l'université Abderrahmane-Mira de Béjaïa, «ce projet, pierre angulaire de la mobilité des étudiants, chercheurs, enseignants et personnels techniques, permettra de dynamiser les réformes entamées avec la nouvelle architecture de l'enseignement LMD et encourager les étudiants à l'adopter». Aussi, l'université de Béjaïa ne rate aucune occasion pour tisser des liens avec les universités étrangères et le monde productif faisant d'elle, présentement, un partenaire sur lequel on peut compter.