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Qui est responsable?
FLAMBEE DES PRIX DU PETROLE
Publié dans L'Expression le 29 - 07 - 2008

Le FMI est chargé de mener l'enquête. Il remettra son rapport en octobre 2008.
Le baril de pétrole a le blues: il a perdu plus de 20 dollars en quelques jours. De 147 dollars, il est passé autour des 125 dollars. Ce qui représente un niveau tout de même élevé. Mais qui est donc responsable d'une chute aussi brutale?
La Chine qui a constitué d'énormes stocks en prévision des Jeux olympiques ainsi que la chute brutale de la consommation en Europe, en France tout particulièrement où elle aurait atteint 10%, ont conclu les spécialistes. Et cela laisse libre cours aux spéculations, jusqu'à rendre sceptique le ministre algérien de l'Energie et des Mines
M.Chakib Khelil, qui, il y a à peine 1 mois, pronostiquait un prix du baril entre 150 et 170 dollars. Un chiffre qu'il vient de revoir à la baisse.
70 à 80 dollars. Il émet toutefois deux conditions à une telle mise en scène. Un dollar fort et la fin de la crise iranienne.
Un scénario qui est loin de voir le jour. Pourquoi? Le billet vert est toujours malmené par la monnaie unique européenne, l'euro, et Téhéran ne veut pas céder un pouce de son programme nucléaire. Il faut donc voir ailleurs pour déceler des signes fiables du déclin des prix de l'or noir.
Les Américains n'y voient qu'une seule solution: mettre plus de pétrole sur le marché. Ils n'hésitent pas à pointer du doigt l'organisation des pays exportateurs de pétrole. Henri Paulson, le secrétaire américain au Trésor, qui a tenu une conférence de presse vers la mi-juin, avait déclaré: «Toutes les preuves désignent l'offre et la demande.» La réponse n'a pas tardé à venir. «Le marché est bien approvisionné», a répondu le président de l'Opep. Chakib Khelil a toujours mis en exergue le rôle joué par la crise économique aux Etats-Unis, la dépréciation du dollar vis-vis de la devise européenne, l'euro ainsi que les problèmes géopolitiques. Mais voilà qu'un autre facteur vient ajouter encore plus de complexité dans la lisibilité des causes ayant entraîné la hausse spectaculaire des prix du pétrole. «La spéculation n'est pas à négliger», souligne le ministre algérien de l'Energie et des Mines.
Le roi Abdallah enfonce le clou lors de la tenue du Sommet de Djeddah, qui s'est tenu le 22 juin en Arabie Saoudite. Une rencontre entre pays consommateurs et pays producteurs qui avait pour but de trouver des réponses aux causes de l'envolée historique des prix de l'or noir.
Le souverain wahabite avait dénoncé «les spéculateurs qui perturbent le marché pour servir leurs intérêts égoïstes». Mais sous quel visage se cachent donc ces personnages à l'esprit mercantile? S'ils n'ont pas encore été identifiés, leurs défenseurs, eux, n'ont pas tardé à se manifester. Alors que le pétrole approchait la barre des 145 dollars, le 30 juin, se tenait le Congrès mondial du pétrole à Madrid, en Espagne. Tony Hay Ward, le patron de la compagnie pétrolière britannique BP qui intervenait lors des travaux de ce sommet, a tout simplement qualifié de «mythe», les accusations portées contre les spéculateurs. Le président-directeur général de Royal Dutch Shell, lui emboîte le pas: «Je ne pense pas que nous puissions accuser les spéculateurs», avait-il déclaré de son côté Van der Veer. Ce qui n'est pas de l'avis des ministres des Finances du G8 qui étaient réunis à Osaka au Japon quelques jours auparavant. Ils aveint lancé un véritable coup de semonce aux spéculateurs qu'ils soupçonnaient d'être «en partie responsables de l'envolée des prix de l'or noir».
Devant tant de controverses et d'accusations mutuelles, les ministres des Finances du G8 ont pris la décision de confier une enquête au Fonds monétaire international pour déterminer «les facteurs réels et financiers qui sont derrière le bond vertigineux des prix du pétrole et de leur volatilité». Le FMI remettra en principe les conclusions de son rapport au mois d'octobre 2008, lors de la tenue de son assemblée générale. «Ce n'est pas clair du tout», a confié Dominique Straus Kahn, le patron du FMI.
Les spéculateurs seront-ils épinglés par cette enquête qui s'annonce assez ardue? Le baril de pétrole n'attendra pas, il peut rebondir à tout moment.


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