Les préparatifs seront à l'ordre du jour à l'occasion de ce rendez-vous important. L'imminence de l'ouverture des Jeux olympiques, vendredi 8 août, va donner le ton de la 120e session du CIO, qui se tient de mardi à jeudi à Pékin et devrait faire rebondir les débats sur le dopage et surtout le libre accès à Internet. L'agenda de la session, unique assemblée plénière de l'année pour les quelque 115 membres du CIO, ne comprend officiellement pas ces sujets brûlants mais l'actualité ne va pas manquer de les imposer dès mardi, avec le rapport du comité d'organisation des JO de Pékin (BOCOG). Et si les Olympiens rechignent à pousser les officiels chinois dans leurs retranchements en ce qui concerne le libre accès à l'information sur Internet, les médias accrédités ne manqueront pas, eux, de faire part de leur mécontentement aux responsables du CIO, comme c'est le cas depuis le début de la semaine. Traditionnellement, la session est l'occasion pour tous les responsables des départements du CIO de faire le point sur leurs activités. Celui de Patrick Schamasch, directeur médical, sera particulièrement attendu (et apprécié) en cette période pré-olympique où les grosses pointures tombent en nombre aux contrôles antidopage. Son rapport sera complété mercredi par la communication de l'Agence mondiale antidopage (AMA), co-responsable des contrôles pré-compétition. Schamasch, mais surtout Arne Ljungqvist, président de la commission médicale, devrait également mettre le doigt sur les efforts des autorités chinoises en matière de pollution. Efforts dont les Pékinois auraient commencé à sentir les effets bénéfiques d'après le bureau météorologique d'une ville qui vit depuis plusieurs jours sous un ciel bleu et, paraît-il, plus pur. Après les rapports des commissions de coordination de tous les Jeux en préparation (Vancouver-2010, Londres-2012, Sotchi-2014), le CIO procèdera jeudi à un mini-remaniement de son exécutif et à l'élection des vice-présidents. Les mandats de quatre des quinze membres de la commission exécutive arrivent en effet à échéance: si Ottavio Cinquanta, Serguei Bubka et Gunilla Lindberg sont obligés de quitter le «gouvernement» du CIO, Richard Carrion peut, lui, prétendre à un deuxième mandat. Les impétrants ont jusqu'à la veille, soit mercredi, pour présenter leur candidature. A noter que jeudi, dans la foulée de la session, se réunira la commission disciplinaire du CIO afin de statuer sur le cas Thanou à qui le CIO veut interdire les Jeux de Pékin, quatre ans après son exclusion de ceux d'Athènes pour infraction aux lois antidopage.