La mission des services des urgences au niveau du Centre hospitalo-universitaire Ibn Badis de Constantine devient de plus en plus compliquée. En plus du manque flagrant de médicaments, la période des congés a sensiblement perturbé le cours des prises en charge, de plus en plus élevées des patients, sachant qu'au quotidien, ce service accueille des malades venant de toute la région est, pour ainsi dire que les urgences exercent sous une haute pression. Cela dit, malgré la disponibilité et le développement des infrastructures sanitaires, le CHU de Constantine a gardé le titre d'ancrage régional pour le traitement, notamment des cas pathologiques spéciaux. En cette période estivale, c'est surtout des malades présentant des intoxication alimentaires qui prennent d'assaut les services des urgences. A cela s'ajoute au quotidien la réception des accidentés, quel que soit le degré de gravité des blessures. Parfois, le staff médical fait face à un manque sensible de médicaments et de moyens, et il est contraint de se débrouiller avec le peu de matériel disponible. Néanmoins, les responsables arrivent tant bien que mal à maîtriser la situation et tirent satisfaction malgré la pression qui s'exerce. Le malade est pris en charge, quelles que soient les conditions.