En cas de défaite face au CRB, ce jeudi, le CABBA revivra la même angoisse que la saison écoulée où, pour rappel, en revenant justement de Aïn Draham, sous la conduite de l'entraîneur portugais Texeira, les Criquets avaient été battus par les Annabis. Ce fut le début de la série noire à domicile et à l'extérieur. Les Belouizdadis ont démontré une force de frappe et un jeu rapide qui peuvent surprendre l'équipe entraînée par Bouarrata. Le spectre de l'année dernière est ressenti à Bordj Bou Arreridj. C'est, donc, dos au mur que les Criquets aborderont ce match. Ce sera, en outre, le premier test sérieux pour l'entraîneur, lui qui a instauré une discipline au sein du groupe. A Bordj, on se plait à avancer que la première défaite a domicile du CABBA pourrait être le début du compte à rebours pour le coach et le Comité directeur. Pour rappel, également, le CABBA n'a jamais terminé une saison avec le même entraîneur et le même président depuis son accession en division1. Pis, la première prestation officielle des joueurs face l'USM Alger, jeudi dernier, n'a pas plu à l'entraîneur selon lequel «seuls quelques joueurs ont pu tirer leur épingle du jeu» face à Ammour et ses co-équipiers. L'entraîneur bordjien a, d'ailleurs, promis des changements profonds parmi l'effectif. Il est, donc, difficile de prévoir la composante de l'équipe rentrante ce jeudi face au CRB. Seuls quatre joueurs sont sûrs de participer aujourd'hui au premier match à domicile du CABBA. Ce sont Kial, le gardien de buts, Houari, Benlouham et Hachoud, les 3 défenseurs, alors que les deux autres compartiments, le milieu de terrain et l'attaque, risquent de connaître de profonds bouleversements. De toute façon, Bouarrata est connu pour prendre des risques. Si l'on en croit Kial, le capitaine et plus ancien joueur des Criquets, «Bouarrata est l'entraîneur qu'il faut au CABBA». Un chose est certaine: les supporteurs ne pardonneront pas une défaite à domicile et cette fois-ci, si l'on croit les échos, les joueurs et les dirigeants seront visés par la galerie. Les uns pour avoir exigé leur argent et les autres pour ne pas avoir tenu leurs promesses. Les plus acharnés des supporters, connus d'ailleurs dans les milieux du CABBA, disent que cette fois-ci on doit laisser l'entraîneur travailler au moins une saison d'autant que Bouarrata n'a plus rien à prouver. «Qu'on laisse, pour une fois, un entraîneur en dehors des problèmes entre les joueurs et le Comité directeur» souligne-t-on à Bordj. Or, cette perspective passe par une victoire face au CRB. Les dirigeants, on le sait, ne veulent pas de défaite à domicile. Ce jeudi donc, les Criquets seront dos au mur face au Chabab.