Il reste déterminé à dévoiler les auteurs de cette mascarade. Après la récente défaite subie par le CABBA sur son terrain face à l'USM Alger sur le score sans appel de 2 à 0, le président de la section de football, M.Boubakeur Belferkous, a déclaré hier, qu'il est en train de rassembler tous les éléments qui peuvent incriminer certains de ses joueurs ayant levé le pied lors de cette rencontre qui a déclenché le courroux des supporteurs. Une affaire qui risque de ternir l'image de marque de l'équipe. D'ailleurs, l'entraîneur-adjoint vient d'en faire les frais. En effet comme première mesure prise par le président, la suspension de M.Saïd Belgacem coupable, aux yeux de M.Belferkous, d'être le premier responsable de ladite contre-performance et de la timide prestation des joueurs devant le leader usmiste. Il est reproché à l'entraîneur-adjoint d'avoir opéré des remplacements inutiles. Pour le président, Belferkous, tout n'est pas clair au cours de ce match, faisant allusion à la circulation d'une somme de 300 millions de centimes, sans autre précision. «J'attendrais jusqu'à l'ultime minute de mes investigations pour dévoiler toute la vérité sur les dessous de ce match CABBA-USMA», dira-il en substance. Aussi, devant la situation que traverse le club de la capitale des Bibans, M.Belferkous n'a pas voulu tout révéler, car, affirme-t-il, il a demandé officiellement à la FAF de diligenter une enquête sur cette affaire. M. Belferkous, qui a fait tout pour préserver la sérénité et la stabilité du CABBA en déboursant de sa poche des milliards de centimes, se considère comme trahi par certains «sans citer de noms». Il reste déterminé à tout mettre en oeuvre pour divulguer et dévoiler à l'opinion sportive les auteurs de cette mascarade. Cette malheureuse situation qui a affecté le club phare de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, aussi burlesque que déconcertante soit-elle, appelle plusieurs autres interrogations, car le bras de fer entre les deux clans qui se disputent la gestion du CABBA dure depuis le début du championnat. Une situation qui commence à porter un sacré coup au moral et à l'éthique. En guise de conclusion, le président Belferkous déclare: «Des irresponsables n'ont pas hésité à torpiller la stabilité du CABBA.» Un comportement indigne, selon lui, ajoutant qu'il «est rongé par le seul désir de démasquer les auteurs de ce travail de coulisses qui a été mené à la veille de la rencontre CABBA-USMA». Voilà une prise de position digne d'un vrai responsable soucieux de préserver la morale de l'esprit olympique. Pour peu que les autres présidents suivent son exemple et que les dirigeants de l'instance fédérale se penchent sérieusement sur ce problème qui gangrène le football national. Une pratique qui tend à se généraliser à chaque fin de championnat.