Devenue une formation incontournable sur l'échiquier du football national, l'USMA s'apprête également, cette saison, à se poser là... avec plein d'ambitions. Pour cette nouvelle saison, le club de Saïd Allik est allé se ressourcer en France pendant 21 jours, après 25 jours de repos consécutifs à une Coupe d'Algérie. Une épreuve dont le club a fait une spécialité depuis longtemps. Au centre balnéo-thermal situé à 45 km de Paris, les Rouge et Noir ont entamé une préparation dont les officiels jugent la durée peu suffisante. Mais les excellentes conditions qui y prévalaient ont fini par leur arracher la mention de satisfaction. Cela s'est traduit sur le terrain à l'occasion du premier match officiel livré à Blida où l'USMA, décroché le nul en ratant de peu la victoire. A présent, c'est la rentrée plus effective, dans la compétition. Profitant du report de la rencontre contre la JSK, l'entraîneur a accordé une petite trêve à ses protégés. La reprise s'est faite, lundi dernier en fin d'après-midi, à Bologhine. Pour le petit galop d'entraînement, l'ambiance était cordiale. Tous les absents jusque-là y participaient: Djahnine, Hamdani et Bourahli. Ce dernier se relevant d'une blessure et astreint à une phase de rééducation, s'est vu conseillé par Saâdi d'éviter la foulée sur tartan. Ce qui est frappant, c'est que ces séances d'entraînement, se déroulent à huis clos. Dehors, quelques inconditionnels grincent des dents en soulignant que les autres clubs permettent aux supporters l'entrée au stade. A l'intérieur, Noureddine Saâdi se veut maître de son royaume. Intransigeant surtout. Mais l'on ne saurait décemment reprocher à un homme, qui connaît bien le milieu la rigidité d'une telle position. N'a-t-il pas pour mission de maintenir l'USMA à une place qui lui sied, c'est-à-dire les premiers rangs? Avec à la clé, pour cette saison, le rendez-vous africain, pour le compte des clubs vainqueurs de coupe. Même si les premières joutes de l'épreuve ne commencent qu'en mars prochain, il reste que l'USMA a inscrit le challenge sur ses tablettes. C'est dans ce cadre que pourrait s'expliquer l'enrôlement de Bourahli, Benchergui, Guenifi, Hamadou et Faradji. Nul doute que le label usmiste va continuer à frapper les esprits, cette saison aussi!