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De faux billets envahissent nos banques
FLEAU DES TEMPS MODERNES
Publié dans L'Expression le 14 - 05 - 2002

Certaines informations ont fait état de la présence de faux billets, de divers pays, dans les institutions bancaires.
Ces informations ont poussé certains spécialistes en criminologie de la gendarmerie nationale à établir un recueil à l'intention de toutes ces institutions. La relance économique semble être mise à mal par certaines pratiques fallacieuses qui tendraient à ralentir sensiblement son processus. Certains rentiers, tapis dans l'ombre, qui priorisent leurs intérêts personnels au détriment de celui de la nation, se prêtent au financement de trafic en tous genres. Hormis le trafic de stupéfiants, de divers cheptels, de contrefaçons et autres, le trafic de faux billets représente la plus grande menace sur l'économie nationale. A ce titre, la multitude de réseaux de fabrication de faux billets démantelés par les forces de l'ordre sur le territoire national nous incite à croire qu'une grande partie des billets contrefaits est, actuellement, en circulation sur tout le territoire national ou diluée au sein de la masse populaire. Cette probabilité vient du fait que, lors des démantèlements de réseaux, des sommes faramineuse sont découvertes sur les lieux, ce qui laisse supposer que préalablement des sommes aussi importantes auraient pu être distillées. Aucune estimation quantitative de la fausse monnaie en circulation en Algérie n'est possible, relativement à son caractère informel. Devant le danger de voir s'écrouler l'économie nationale déjà chancelante, la division Exploitation etRecherches, Bureau de Rapprochement et Police technique du commandement de la Gendarmerie nationale a établi un recueil détaillé sur les spécificités des monnaies nationales et internationales. Un document, voire un lexique sur les méthodes utilisées par les trafiquants ainsi que des indications judicieuses permettant l'identification des monnaies contrefaites y sont regroupés. Le même document a été adressé à toutes les institutions financières de l'Etat implantées à travers le territoire national. Par peur de représailles, beaucoup de citoyens dupés par les «vrais-faux billets» préfèrent se taire; ce qui, par conséquent, aggrave la menace et rend difficile la mission des services de police et impossible toute tentative de cerner le fléau et de donner des estimations quantitatives.
Il faut préciser que si le phénomène n'est pas éradiqué définitivement, cela amènerait à croire que le Trésor algérien devra procéder à l'installation de nouvelles protections autrement plus onéreuses que la prévention. La peur ressentie par les citoyens leurrés est tout à fait légitime, étant donné que la loi ne les protège pas, et tous les arguments avancés ne peuvent empêcher les autorités de les «accuser d'avoir possédé des faux billets» Cela dit, il est séant de préciser, à juste titre, que la loi en question, en face d'un délit, est en mesure de punir aussi bien les auteurs de la malfaçon de monnaie mais aussi les personnes en détention de faux billets. En un mot, la société civile en face de ce crime économique se trouve confrontée à un dilemme et adopte des attitudes évasives en s'appuyant sur l'adage «mieux vaut perdre de l'argent que la vie». Autrement dit en termes maïeutiques «ekhssar ou farek» est devenu un principe ancré dans le quotidien des Algériens. Dans certaines capitales européennes, la société civile n'est plus confrontée à ce genre de problème du fait de la disponibilité de moyens à moindre coût pour la détection des fausses monnaies. Munis de rayons ultraviolets (un des moyens de détection des encres ou fils de sécurité introduits dans la composante des billets), ces appareils sont soit manuels et n'exigeant pas de maîtrise spécifique, ou alors des appareils plus sophistiqués. Ces derniers sont installés dans les grandes institutions financières, compte tenu du grand volume de billets qu'ils peuvent contrôler en un temps record. En Algérie, des spécialistes en criminologie attestent que de grosses fortunes sont distillées, et les lieux de prédilection sont les souks à bestiaux ou alors ceux de vente de véhicules. Ces endroits sont choisis en raison de leur fréquentation par les maquignons appelés communément «el bagara» ou alors « eshab erroulou » qui font circuler des fortunes qui ne les protègent pas des faussaires. Ces influentes et richissimes personnes n'ont aucune difficulté à déposer leurs revenus dans les banques. Le manque d'instruction et la naïveté des maquignons ne leur permetent pas de déceler les fortunes déboursées par des pseudo acheteurs qui, en fait, accaparent les bestiaux avec des faux billets difficilement identifiables tant ils sont bien contrefaits. Allant dans ce sens, certaines informations ont fait état de la présence de faux billets dans des institutions bancaires. Quoique ces informations n'aient pu être confirmées, il demeure que cet état de fait gravissime est tout à fait possible du fait de l'absence de détecteurs de faux billets dans la plupart des agences bancaires. Cette carence peut être intentionnelle, pour permettre l'introduction de faux billets à des fins de récupérer des vrais, mais aussi à dessein de porter préjudice à la banque, donc à l'économie nationale. Cette probabilité est retenue lorsqu'on sait que, de nos jours, les agents des banques détectent manuellement les billets suspectés et, pour peu qu'il y ait complicité, des sommes exorbitantes de faux peuvent être mêlées aux vrais. Force est de dire qu'il y a urgence lorsqu'on sait qu'aujourd'hui les faussaires reproduisent des billets de divers pays avec une précision déroutante à l'exception de quelques détails (filigrane, fil de sécurité, micro-impression et l'hologramme pour les billets algériens) difficiles à imiter. Devant le phénomène qui prend des dimensions alarmantes, les institutions financières devraient se munir de moyens technologiques de pointe spécialement conçus pour la détection des billets copiés.


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