Trois instituts de formation de «muezzins» seront ouverts dans un proche avenir a annoncé, jeudi, le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdallah Ghlamallah. Ces «muezzins» seront sélectionnés parmi les récitateurs du Coran, a-t-il précisé dans une déclaration faite à l'issue d'une rencontre d'orientation organisée à leur profit à Alger. Cette formation débutera après l'adoption du statut de la Fonction Publique concernant ce corps. Une attention particulière y est réservée pour le «muezzin» qui est considéré comme «organisateur et gérant principal de la mosquée». Les postulants à cette formation, qui seront sélectionnés parmi les récitateurs du Coran, doivent justifier d'une bonne maîtrise des sciences de la Charia, a souligné le ministre. Il a rappelé la nécessité, pour les muezzins, de respecter les horaires de la prière de l'Iftar et celle de l'Imsak durant le mois de Ramadhan, qui doivent obéir à des critères définis par des spécialistes en astronomie et météorologie. Il a également attiré leur attention sur la nécessité de respecter la quiétude des citoyens, notamment les enfants et les malades, et de ne pas recourir à plusieurs hauts-parleurs à la fois pour l'appel à la prière du Sobh. Il a enfin appelé les musulmans à accorder davantage d'importance à l'aspect spirituel du jeûne, rationaliser les dépenses et aider les nécessiteux pendant le Ramadhan. Concernant la nuit du doute, le ministre a souligné la nécessité de s'en tenir au calendrier légal, élaboré à cet effet par des érudits et des savants. Ghlamallah a enfin affirmé que l'Algérie est terre d'Islam et que «quiconque y prône le Djihad se rend coupable de l'effusion de sang des musulmans», a-t-il insisté.