L'Association pour la protection et l'orientation du consommateur (Apoc) de Tizi Ouzou, vient de rendre public un communiqué par lequel elle demande à l'éducation nationale de ne pas exiger des élèves trop de fournitures scolaires. L'Apoc dresse l'état des dépenses incompressibles des familles durant ce mois sacré de Ramadhan et affirme que demander en outre trop de fournitures scolaires aux enfants est une façon de pénaliser encore plus les parents d'élèves. II est vrai qu'il est possible de réduire les dépenses. Des cahiers dont le nombre doit en principe, affirme l'Apoc, être réduits au strict minimum. D'autant plus que les enseignants chevronnés disent qu'il est souhaitable de ne faire acheter aux enfants que peu de cahiers car chaque cahier doit être visé et corrigé par l'enseignant. D'autres enseignants approchés affirment également que mis à part le livre de lecture, les autres livres tels que ceux de grammaire, de conjugaison, de calcul et d'orthographe peuvent fort bien être remplacés par les exercices donnés en classe et par les leçons du maître d'école. Pour revenir à l'Apoc, cette association demande en sus aux consommateurs «...d'avoir à se protéger en faisant plus attention aux aliments qu'ils achètent surtout que le mois de Ramadhan est une période propice à la multiplication de vendeurs à la sauvette dont le seul souci est le gain rapide et ce, au détriment de la santé du consommateur». En outre, l'Apoc note que «cette année, la facture est bien lourde avec les fêtes de l'été, le Ramadhan et ses dépenses et la rentrée qui pointe du nez sans oublier les fêtes de l'Aïd juste après».