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Le shopping nocturne s'installe
À UNE SEMAINE DE L'AID
Publié dans L'Expression le 23 - 09 - 2008

En effet, ces familles occupées la journée par leur travail et la préparation du ftour, profitent du calme relatif qui suit la rupture du jeûne pour s'atteler aux préparatifs de la fête de l'Aïd.
C'est devenu un rituel pour les familles algériennes, notamment celles qui résident dans les villes. Chaque année, à l'approche de la fête de l'Aïd, les marchés grouillent de monde le soir. «Il y a des clients qui viennent le matin pour acheter de quoi faire le f'tour et me demandent si j'ouvre le soir pour qu'il viennent faire le plein de produits qu'ils vont utiliser pour préparer les gâteaux de l'Aïd», indique Boualem, gérant d'une supérette à Bab El Oued.
«On est venu faire les achats de l'Aïd pour les enfants, on travaille la journée, donc on est tout le temps occupé; on n'a pas le temps de faire nos achats à part à cette heure-ci. Heureusement que les commerçants sont compréhensifs, sinon cela aurait été la galère», déclare, avec un large sourire, Mohamed accompagné de sa femme Nadia. Ils ont acheté les habits de l'Aïd pour leurs deux enfants âgés de 2 et 4 ans et disent fréquenter ce marché, en plus des horaires, pour les prix qui y sont pratiqués «les chaussures, les t-shirts, les robes, tout est abordable, et c'est bien», selon Nadia.
Ce couple n'est pas le seul à fréquenter les marchés nocturnes. Pris la journée par leur travail et la préparation du ftour, les familles algériennes profitent du calme relatif qui suit la rupture du jeûne pour s'atteler aux préparatifs de la fête da l'Aïd.
Ainsi, quelques heures après la rupture du jeûne, les citoyens s'adonnent à l'activité principale des derniers jours du Ramadhan, à savoir le «shopping nocturne». C'est un rituel qui s'installe de plus en plus au sein de la société algérienne qui relève la tête après 15 années de terrorisme et d'insécurité.
Ainsi, les soirées en famille devant le petit écran, regardant les programmes ramadhanesques, ont laissé place à la course aux meilleures affaires et la nuit tombée revêt alors des airs de plein jour.
A peine le f'tour digéré, les commerçants étalent leurs marchandises. Du nécessaire pour la confection des gâteaux, aux produits pour emballage en passant par les vêtements pour enfants et adultes, on trouve de tout et l'obscurité ne semble pas être un obstacle pour les marchands comme pour les clients.
Bab El Oued, place des Martyrs, place du 1er-Mai, El Biar, El Harrach, entre un verre de thé et une tranche de kelb ellouz, c'est le soir que les commerçants de ces lieux de business font leur meilleur chiffre d'affaires. D'abord, la placette de Bab El Oued. A cet endroit, se trouve le plus grand marché de la commune où l'informel et les produits rivalisent avec les boutiques et magasins spécialisés. Des chaussures à 200 dinars, des robes à 500, ou encore des tenues complètes à 1200 dinars, cet endroit s'avère être un vrai paradis pour les ménages algériens, déjà saignés par les dépenses de la rentrée scolaire et celles du Ramadhan.
Non loin de là, se trouve le deuxièm marché le plus visité par les Algérois, à savoir celui de la place des Martyrs. Ce marché, déjà bien connu pour les prix pratiqués, est assailli le soir par les Algérois à l'affût de la bonne affaire du Ramadhan. Ainsi, sur les trottoirs, sur la chaussée, ou encore dans les cages d'escaliers donnant sur la placette, les marchands récitent en boucle et à tue-tête les vertus de leurs produits. Au centre-ville, ce sont les magasins qui assurent la prestation de service aux clients.
A commencer par le grand bazar de la place du 1er-Mai qui fait dans le vêtement et le prêt-à-porter. Ce marché est carrément assailli par les parents et les enfants pour trouver la tenue de l'Aïd.
Les rues de Hassiba Ben Bouali, mais aussi de la place Audin et Didouche Mourad, affichent elles aussi la même affluence. «Ça grouille de partout, on ne peut pas sortir en groupe au risque de se perdre, moi j'ai laissé mes enfants à la maison de peur de les perdre, alors je choisis seule les vêtements qu'ils vont porter, je travaille la journée donc je suis obligée de faire comme ça et pas autrement», a déclaré Malika, une mère de famille qui faisait ses courses dans ces galeries.
En plus des vêtements, ce shopping intensif concerne aussi l'achat des produits nécessaires à la confection des gâteaux et friandises qui seront servis le jour de l'Aïd.
C'est pour répondre à cette demande que plusieurs commerces spécialisés ont ouvert leurs portes le soir, en ces derniers jours du mois sacré.
Par ailleurs, les commerçants ne sont pas les seuls à profiter de cette aubaine financière, puisque même les parkings tournent à plein régime ces jours-ci et certains ont même augmenté leurs tarifs. C'est le cas d'un des parkings du centre-ville qui affiche complet dès 20h. «On est obligé d'attendre notre tour pour nous garer et tout ça pour 40 dinars de l'heure, sinon on est obligé de laisser la voiture à la maison et de venir à pied», a indiqué un client venu faire ses emplettes.


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