Comprenant quelque soixante-dix tableaux, dont des oeuvres de l'artiste-peintre, Aïcha Haddad, l'exposition a mis en exergue la beauté du paysage algérien. Une exposition collective, regroupant les oeuvres des artistes peintres des années 70 et 80, a été organisée jeudi soir, par l'Union nationale des arts culturels (Unac), à l'occasion de la réouverture de la galerie Mohamed-Racim d'Alger, à l'issue de travaux de réaménagement. Comprenant quelque soixante-dix tableaux, l'exposition, dont le vernissage a eu lieu en présence de nombreux hommes de l'art et de la culture, selon les organisateurs, «se veut de donner un aperçu des différents genres et tendances plastiques de cette époque». Parmi les artistes-peintres participant à cette exposition, riche de par la variété de styles, de genres et de techniques, figurent Youcef Hafid qui a exposé deux peintures sur toile mettant en exergue la beauté des paysages et vues d'Alger, Brahim Merdoukh qui a mis en valeur la richesse de l'architecture du Sud, à travers des oeuvres de style figuratif ainsi que Bourdine Moussa qui a présenté un portrait au crayon. Ont également participé à cette rencontre, Filali Mustapha, avec un paysage marin de style abstrait, Lazhar Hakkar, avec une oeuvre réalisée selon les techniques mixtes et mettant en relief la richesse du patrimoine national et Noureddine Chegrane, de l'Ecole «Aouchem» avec une peinture reprenant les signes et les symboles du terroir. Ont aussi été exposés les tableaux de la moudjahida et artiste-peintre, la défunte Aïcha Haddad, dont l'oeuvre, très colorée et en relief, souligne la richesse et la beauté des villes du Sud, ainsi que ceux de la regrettée Baya Mahieddine, dont le style se rapprochant du naïf, évoque, notamment des fleurs et des instruments de musique traditionnels. La galerie Mohamed-Racim, dont l'inauguration remonte à 1963, a abrité, depuis son ouverture, de très nombreuses expositions individuelles et collectives. «Outre la consolidation et le rafraîchissement de l'espace architectural, la rénovation de la galerie visait à la rapprocher, le plus possible, des normes et standards universels, en même temps qu'elle offrait là l'opportunité de réfléchir et de mettre en oeuvre un autre mode de fonctionnement plus efficace et mieux adapté aux exigences de modernité et d'ouverture sur le monde», a indiqué M.Abdelhamid Arroussi, président de l'Union nationale des arts culturels.