Le syndicat appelle à l'ouverture des portes du dialogue avec le ministère de l'Education nationale. Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le Cnapest (Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement technique et secondaire) prévient d'une rentrée scolaire perturbée. Selon ce syndicat autonome, les problèmes socioprofessionnels des fonctionnaires de l'éducation, hérités de l'année 2007-2008, augurent de cette vision pessimiste car ils ne sont pas suffisamment résolus. Néanmoins, le Cnapest rappelle sa récente rencontre avec le département de Benbouzid, le 10 septembre, les principales préoccupations des enseignants ont été exposées, notamment les revendications en rapport avec l'initiation du personnel enseignant aux nouvelles méthodes préconisées par les réformes actuelles. De même qu'ont été dénoncées, ajoute le communiqué, les différentes tentatives de démembrement du Cnapest. Comme ont été mis en exergue les problèmes que rencontrent certains lycées du pays, notamment à Constantine où un conflit ouvert oppose la direction de l'éducation aux enseignants. Rappelons que le Cnapest a souligné la nécessité de diligenter une enquête devant dégager la vérité, connaître les tenants de cette affaire et parvenir à une solution équitable. Entre autres griefs, le communiqué cite la prime des Aurès, à Batna et à propos de laquelle le ministère de l'Education a promis de trouver un terrain d'entente, après une grève d'un mois qui a plombé l'année scolaire 2007-2008. Les prélèvements de salaire sur les journées de grève, et l'amputation des primes de rendement sont également cités par le communiqué. Aussi, et devant ce passif, le Cnapest menace de la persistance de certains foyers de tension dans différentes wilayas et régions du pays. Notamment la possible prolongation de la grève ouverte, entamée dans la wilaya de Blida le 20 septembre dernier. Idem pour la wilaya de Tipaza où le pourrissement de la situation dans le lycée Zabania fait craindre le spectre d'un débrayage le 7 octobre prochain. Cette menace est réelle dans nombre d'autres wilayas, relève le communiqué qui cite Béjaïa, Aïn Témouchent, Boumerdès, Sétif et Guelma.