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Le directeur de la Bourse d'Alger jubile
CRISE FINANCIÈRE MONDIALE
Publié dans L'Expression le 12 - 10 - 2008

Les banques algériennes ont une trésorerie excédentaire de plus de 15 milliards de dollars de liquidités.
«Le malheur des uns fait le bonheur des autres.» Cet adage s'adapte parfaitement à notre économie. Pour cause, des experts financiers algériens estiment que la crise financière mondiale constitue une opportunité «favorable» à l'investissement étranger en Algérie. Mustapha Ferfera, directeur général de la Bourse d'Alger, a mis en exergue la «sûreté et la pérennité» du système bancaire et financier algérien. Cette situation est due «aux mesures prudentielles auxquelles ont recours les banques algériennes», a-t-il déclaré. «Tant que la crise réside dans le système financier (la Bourse), l'Algérie sera épargnée par ces risques» car le système financier algérien n'est pas intégré au système financier international et ne peut pas être donc affecté par ce dernier, a t-il affirmé. Selon M.Ferfera, le système bancaire algérien est domestique, étant composé de banques commerciales qui n'interviennent pas sur les marchés internationaux. Ces banques présentent, en outre, une situation consolidée de fonds propres et une trésorerie excédentaire de plus de 15 milliards de dollars de liquidités.
Le matelas financier, relativement important, des réserves de change s'élevant à plus de 137 milliards de dollars, est géré par la Banque d'Algérie, selon une stratégie basée sur la sécurité du capital. Les réserves de près de cinq années d'importation sont placées dans des actifs souverains garantis par les Etats. Elles représentent également «un atout incitatif à l'investissement en Algérie qui présente un marché stable au moment où la majorité des places boursières connaissent d'importantes perturbations, dont on ignore encore l'issue», a souligné le directeur général de la Bourse d'Alger. La convertibilité commerciale du dinar et la stabilité de son taux de change réel ont également joué un grand rôle. «Ils ont permis à l'économie nationale algérienne de minimiser les risques inhérents aux fluctuations du taux de change», a encore indiqué M.Ferfera. Pour Arslan Chikhaoui, responsable du bureau d'études Nord-Sud Ventures et expert des questions économiques internationales, «la crise actuelle est une crise systémique du système financier international et non pas du marché», souligne-t-il. Selon l'expert, cette situation pourrait avoir un impact positif sur l'Algérie: «Notre pays présente actuellement des atouts indéniables pour l'attrait de capitaux étrangers, dont le plus important est la stabilité de son système financier et de son marché (encore) vierge», a-t-il précisé. M.Chikhaoui se montre convaincu que le gouvernement ne changera pas de cap. «Le gouvernement algérien a bien apprécié la crise», a-t-il souligné tout en l'invitant à saisir en temps réel l'opportunité que lui offre cette crise pour attirer les capitaux étrangers en créant aux investisseurs, les conditions les plus favorables.
«C'est toujours pendant les moments de crise qu'on fait les meilleures affaires», a fait percevoir l'expert. A ce propos, M.Chikhaoui «invite tant le gouvernement que les entreprises publiques et privées, à se lancer dans des placements sûrs, tels que les bons du Trésor». Il a souligné à cet égard que le temps presse, car, selon lui, le marché international peut retrouver sa sérénité et la crise s'estomper progressivement, à partir de janvier prochain, après l'investiture de la nouvelle administration américaine, quelle que soit sa couleur politique.


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